octobre - novembre 2014
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anform !
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Dossier
© ISTOCK, STOCKBYTE
Troubles
Généralement, la perte du goût, dite agueusie,
associe deux types de pathologies : la mauvaise
ou la non-perception de l’odorat (appelée anos-
mie), et une atteinte de la sensibilité globale de
la bouche. L’agueusie stricte (non associée à
une anosmie) est rare. Mais la perte de l’odorat
réduit considérablement les capacités : seules
les quatre saveurs sont perceptibles. L’individu
ne fera par exemple plus la différence entre un
citron, une orange et un pamplemousse. Il saura
juste que c’est acide. Cette pathologie extrême
n’est pas courante. En revanche, le goût peut
être altéré en partie, notamment par des médi-
caments (antibiotiques, anti-inflammatoires, cer-
tains bains de bouche), en cas de traumatisme
crânien, de gros rhume, de traitement contre le
cancer par radiothérapie, de laryngectomie, etc.
Testeur
Les tests officiels de goût sont strictement
codifiés. Pour chaque type de produit, il existe
une norme internationale qui définit notamment
le nombre de goûteurs, la température de la
pièce, son taux d’humidité, etc. Elle comprend
également la liste de qualificatifs dont les
testeurs devront se servir. Ces règles permettent
de comparer les expériences d’un laboratoire à
l’autre. Dans tous les cas, les goûteurs sont dans
une pièce sans odeur parasite. Ils sont chacun
dans un boxe qui les isole, pour éviter d’être
influencé par la réaction du voisin. Les expé-
riences peuvent parfois s’effectuer le nez bouché
ou avec une lumière perturbatrice, par exemple
un néon vert pour goûter un produit à la fraise.
testeur
