octobre - novembre 2014
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anform !
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Enfant
Les goûts de l’enfant sont conditionnés par
ceux qui le nourrissent. Il développe son goût
par l’observation et l’imitation. Il oscille entre la
pression sociale (pas de sucrerie avant le sou-
per, c’est bien de manger des légumes, de finir
son plat...), les récompenses affectives (desserts
et sucreries) et la copie d’un modèle tel une
vedette, un personnage ou un héros.
enfant
Dossier
© PLAINVIEW, BARIS ONAL, MONKEY BUSINESS, GEORGINA PALMER
Diabète
“Les diabétiques ont un seuil
de détection du sucré plus éle-
vé que la moyenne. Autrement
dit, ils ont besoin de davan-
tage de sucre pour sentir le
sucré,
précise le Dr Nallet.
Or, qui dit plus de sucre, dit
plus de diabète... Par ailleurs,
un diabète très évolué peut
endommager les nerfs. S’il
s’agit de nerfs en lien avec le
goût, celui-ci peut être altéré.”
C’est généralement définitif.
Le bon mot pour le dire
Une des difficultés récurrentes
est bien de partager un goût
agréable avec les autres. pour
cela, il faut inventer un lexique.
Ainsi, pour les vins, on peut
parler d’un parfum : animal,
aimable, ample, ambré, boisé,
bourru, charnu, complet, court,
coulant, enveloppé, fumé, frui-
té, gouleyant, grossier, herbacé,
moustillant, nerveux, ouvert,
perlant, prêt, rond, sévère,
tannique, tuilé, voilé…