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anform !
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octobre - novembre 2014
ni pêcheurs.”
Arrivé à Deux-Bras, on le
force à s’arrêter, à manger et à se repo-
ser.
“Quand je suis reparti, c’était dur.
Àce moment-là, tu penses à tout ce qui
peut t’aider à avancer : tes enfants, ta
famille, tous ceux avec qui tu as par-
tagé cette histoire. Je n’en voyais pas
la fin, je peux même parler de déses-
poir. Pour m’aider à avancer, j’essayais
de rendre la distance restante la plus
concrète possible. Encore l’équivalent
d’un marathon, d’un semi, etc.”
Àl’arri-
vée, Cédric Toiron a perdu 7 kg.
“C’est
la libération, ton corps relâche tout,
c’est à nouveau l’euphorie. Mais je ne
le referai pas. Pour moi, ça a été une
véritable épreuve.”
DANS TA TÊTE,
TOUT EST POSSIBLE
Pour d’autres, comme sa collègue,
Cathy Giaccheto, professeur d’EPS au
Port, l’envie d’y retourner est irrésis-
tible. Elle a déjà bouclé 4 fois le Grand
Raid. Et, chaque année, ça la démange.
“Je fais beaucoup de course et depuis
plus de 20 ans. C’est en courant que je
m’évade. Je pense à mes projets per-
sonnels, à la vie, à mes enfants, à mes
parents. Quand on court et que ça va
bien, on sécrète des endorphines et à
ce moment-là, dans ta tête, tout devient
possible !”.
forme
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Les effets du sport sur le cerveau
“Après 40 à 45 min d’effort, le cerveau sécrète une hormone
qui ressemble à la morphine et qu’on appelle endorphine”,
explique le docteur Michel Armanet, médecin du sport et
associé dans le nouveau service d’accueil de traumatologie
d’urgence de la clinique sainte-clotilde. “C’est l’hormone
du bien-être. Les sportifs la connaissent bien : euphorie,
impression d’être plus fort que la nature, insensibilité à la
douleur. Mais comme avec n’importe quel morphinique, la
prise régulière de ce “shoot” d’endorphine peut entraïner
une certaine forme d’addiction.” Lors du dernier Ultra-Trail du
Mont-Blanc, 20 % des coureurs ont déclaré avoir une dépen-
dance au sport. heureusement, l’endorphine a avant tout des
effets positifs sur le corps et sur le cerveau. “Le sport, grâce
aux endorphines, crée un état psychologique au-dessus de la
normal. Et c’est l’état général de la personne qui en bénéfi-
cie. A contrario, les personnes dépressives développent plus
de maladies que les personnes bien dans leurs baskets.”
Départ
le 23 octobre
Départ du Grand Raid 2014
jeudi 23 octobre, à 23 h,
à Ravine Blanche. Arrivée
au stade de la Redoute,
à Saint-Denis, jusqu’à 16 h,
dimanche 26 octobre.
