Previous Page  69 / 88 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 69 / 88 Next Page
Page Background

septembre - octobre 2016

anform !

69

phine,qui obligerait le sportif à recher-

cher, jour après jour, l'état dans lequel

il peut obtenir la meilleure sécrétion

de cette hormone cérébrale.

“D’autres

hormones agissent comme des régu-

lateurs. Au cours de l'effort, la suda-

tion est plus importante. Ce qui en-

traîne pour l’organisme des pertes en

eau et en sel. Pour limiter ces pertes,

2 hormones sont sécrétées : l'aldos-

térone et la vasopressine”

, ajoute le

Dr Desbois.

taux d'ŒstrogÈne

L’activité sportive serait également

un allié contre le cancer. Le Dr David

Servan-Schreiber notamment, indique

que

“pratiquer une activité physique

régulière modère la sécrétion de cer-

taines protéines comme les cytokines

qui ont un rôle majeur dans le proces-

sus inflammatoire. Les œstrogènes,

hormones féminines, sont en partie

liées au cancer du sein. Contrôler leur

activité permet de réduire les risques.

L’activité physique modifie le taux

d’œstrogène dans le sang. En pré-

ménopause, le taux d’œstrogène

varie peu. En revanche, en post-

ménopause, le taux sanguin d’œs-

trogène peut diminuer rapidement

grâce à un peu de sport. De plus,

en contribuant à la diminution de la

masse graisseuse, l’activité physique

participe à la fixation des œstrogènes

libres”.

Cependant, Bruno Desbois pré-

vient que cette production d’hormones

tous azimuts rend l’activité sportive

intense déconseillée à certaines per-

sonnes comme les hypertendus à

cause notamment de la production

d’adrénaline et de cortisol. Ne faites

donc pas l’impasse sur la visite médi-

cale avant de vous mettre au sport.

L'ADRÉNALINE

en règle générale, la sécrétion d’adrénaline permet de

répondre à l’effort qui va être fourni. La même adrénaline

peut entraîner des effets inhibiteurs catastrophiques chez un

athlète moins bien préparé essentiellement sur le plan psy-

chologique. Le cœur bat la chamade, les jambes sont lourdes,

les réactions seront nulles. La maîtrise de l'adrénaline, et des

réactions qu'elle entraîne, passe par une bonne préparation.

En tête des sports

“à sensations”, bien entendu,

les sports extrêmes, tels que

l'escalade, le surf, la planche à voile, le

ski, le saut en parachute, le kite surf, etc.

Les adeptes sont en quête d'émotions fortes,

voire hors du commun. C'est le cas d'Alain

Robert, exemple à ne pas suivre, qui

escalade les immeubles les plus hauts

du monde, à mains nues.

“SENSATIONS FORTES”