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février - mars 2016

anform !

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lière, reste une technique irremplaçable.

Deux heures permettent de diminuer les

angoisses.

• On s’est rendu compte que la partie du

cerveau qui contrôle les émotions et celle

qui contrôle la pensée ne travaillent pas

en même temps. Quand il y a une zone

qui s’active, l’autre se calme. Ça veut dire

que lorsque la partie des émotions bat trop

fort, on a toujours la possibilité de réfléchir,

et qu’en réfléchissant, on sera moins an-

goissé. Une expérience a ainsi montré que

lorsqu’on présentait une photo effrayante à

des gens et qu’ils faisaient du calcul mental

en même temps, l’angoisse diminuait.

• On s’aperçoit aussi que plus on est en

contact avec la nature moins on a ten-

dance à être anxieux.

• Certains aliments agissent quasiment

comme des médicaments. Ils augmentent

le niveau de bonne humeur et de confiance

en soi, comme le poisson, riche en omé-

gas-3. Les cornichons, eux, font travailler

l’intestin, qui va alors produire de la séro-

tonine. Cette dernière monte au cerveau et

crée la bonne humeur.

• À l’inverse, il y a des médicaments dont on

ne se méfie pas assez, comme le paracé-

tamol, un antidouleur. Si on est hypocon-

driaque et qu’on en prend tout le temps,

il va gommer les douleurs mais aussi les

émotions positives.

• Autre découverte, avec les personnes utili-

sant le botox, qui crée un sourire “artificiel”

en figeant les muscles. Ces personnes, en

souriant, sont de meilleure humeur. Donc

dans les moments de peur de la maladie,

s’obliger à sourire, même si c’est de ma-

nière un peu forcée, diminue le sentiment

d’hypocondrie.

• L’entourage doit accompagner l’hypocon-

driaque dans cette démarche de recouvrir

sa santé, en n’étant pas là pour rassurer la

personne en permanence sur le fait qu’elle

n’est pas malade, mais en multipliant avec

elle des expériences positives. Redécouvrir

le sport, la sexualité… Il ne faut pas que

le corps soit uniquement quelque chose

qu’on examine médicalement, mais qui

donne aussi du plaisir, à table, au lit…