

février - mars 2016
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anform !
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© SONIA DELECOURT
Plaisanciers emportés par le courant,
bateau en panne ou à la dérive…
quand un problème survient en mer,
les sauveteurs de la Société nationale
de sauvetage en mer (SNSM), prennent
le large. Ils nous embarquent avec eux
pour un voyage quelque peu houleux.
Par SOnia DeleCOurT
écolo
8 h
Lundi 26 décembre. Au port de Saint-
Pierre, la station de la SNSM est vide.
Les sauveteurs, tous bénévoles, n'ont
pas à rester à la station lors de leur
période d'astreinte. Ils peuvent vaquer
à leurs occupations, mais doivent être
joignables et prêt à intervenir dans les
15 minutes suivant l’appel au secours.
“Par mois, chaque bénévole est d’as-
treinte au moins une semaine,
explique
Gautier Grégory, président de la station.
Ceux qui travaillent avec des horaires
classiques peuvent l'être le soir et le
week-end. Au minimum, 7 personnes
par jour doivent être d’astreinte.”
9 h 45
Les bénévoles d'astreinte sont contac-
tés par le Centre régional des opéra-
tions de sauvetage et de surveillance
(Cross) qui reçoit les appels de dé-
tresse émis par des plaisanciers qui
ont composé le 196, ou des bateaux.
Un nageur est en difficulté au large de
Grand-Bois.
10 h
Les sauveteurs ont tous répondu à
l'appel. Sur le bateau, tout est déjà
en place.
“On a exactement le même
matériel que dans une ambulance de
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