

février - mars 2016
•
anform !
95
écolo
Le semi-rigide permet
une évacuation rapide.
11 h
Arrivée au port. La victime a été prise
en charge par le VSAV. L'équipe de
la SNSM, elle, nettoie, range et réap-
provisionne la vedette de façon à être
de nouveau opérationnelle. Tous se
retrouvent ensuite pour un débriefing :
“Ça nous permet de voir ce qui a été,
ce qui aurait pu être mieux, mais éga-
lement de s'assurer que tout le monde
va bien,
poursuit Gautier Grégory.
On
est amené à voir des choses qui pour-
raient être traumatisantes.”
La victime
est ramenée à bord.
25 sauvetages
Cette association de loi 1901, reconnue d’uti-
lité publique, ne vit que de subventions et de
dons.
“Ce qui est paradoxal, par rapport à
une mission de service d’État, c’est que 80 %
de nos subventions viennent du privé. Plus
ça va, plus les subventions des collectivités
baissent, se désole le président de la station
de Saint-Pierre. Pourtant, nous avons une
réelle utilité et notre rôle est primordial. Nous
sommes quasiment les seuls à être opéra-
tionnels 365 jours par an et 24 h/24, du lagon
jusqu’à 40 km de la côte. On a effectué en
2015 sur la station de Saint-Pierre 25 sauve-
tages. Ce sont autant de personnes qui sans
notre intervention ne seraient plus là.”
La
SNSM, c'est à La Réunion une équipe d'une
centaine de bénévoles, une station à Saint-
Pierre, et 2 autres à Saint-Gilles et Sainte-Ma-
rie, qui ont besoin chacune, et chaque année
de 60 000 euros pour pouvoir fonctionner et
continuer, bénévolement, à sauver des vies.
© SONIA DELECOURT