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février - mars 2016

anform !

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écolo

Le semi-rigide permet

une évacuation rapide.

11 h

Arrivée au port. La victime a été prise

en charge par le VSAV. L'équipe de

la SNSM, elle, nettoie, range et réap-

provisionne la vedette de façon à être

de nouveau opérationnelle. Tous se

retrouvent ensuite pour un débriefing :

“Ça nous permet de voir ce qui a été,

ce qui aurait pu être mieux, mais éga-

lement de s'assurer que tout le monde

va bien,

poursuit Gautier Grégory.

On

est amené à voir des choses qui pour-

raient être traumatisantes.”

La victime

est ramenée à bord.

25 sauvetages

Cette association de loi 1901, reconnue d’uti-

lité publique, ne vit que de subventions et de

dons.

“Ce qui est paradoxal, par rapport à

une mission de service d’État, c’est que 80 %

de nos subventions viennent du privé. Plus

ça va, plus les subventions des collectivités

baissent, se désole le président de la station

de Saint-Pierre. Pourtant, nous avons une

réelle utilité et notre rôle est primordial. Nous

sommes quasiment les seuls à être opéra-

tionnels 365 jours par an et 24 h/24, du lagon

jusqu’à 40 km de la côte. On a effectué en

2015 sur la station de Saint-Pierre 25 sauve-

tages. Ce sont autant de personnes qui sans

notre intervention ne seraient plus là.”

La

SNSM, c'est à La Réunion une équipe d'une

centaine de bénévoles, une station à Saint-

Pierre, et 2 autres à Saint-Gilles et Sainte-Ma-

rie, qui ont besoin chacune, et chaque année

de 60 000 euros pour pouvoir fonctionner et

continuer, bénévolement, à sauver des vies.

© SONIA DELECOURT