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anform !

septembre - octobre 2016

© iStoCkPhoto

Que faire en pratique ?

Diminuer au maximum les sucres “cachés”

(sodas, crèmes

dessert, glaces, yaourts aromatisés, viennoiseries, pâtisse-

ries, céréales soufflées...).

Diminuer le sucre blanc de table

(sucre “visible”). Dans

les boissons chaudes que l’on sucre (café, thé…), dans les

gâteaux que l’on fait, dans les yaourts nature.

Trouver des solutions pour satisfaire son désir de goût

sucré.

Préférer les fruits, les compotes et les fruits secs. Le

miel ou le rapadura (sucre de canne intégral) sont possibles

en adaptant les doses en cas de diabète ou d'obésité.

Augmenter progressivement les féculents complets.

Choisir du pain à la farine moins blanche, demi-complet

ou de seigle, avec des graines… Les pains au levain que

l’on trouve dans les magasins “bio” sont particulièrement

recommandés. Les flocons d'avoine sont intéressants au

petit-déjeuner. Prendre des pâtes faites au “blé dur” plutôt

que les pâtes fraîches (au blé tendre). Préférer le riz complet

au riz blanc. Sinon, le basmati est le riz blanc à privilégier.

Réintroduire les légumineuses

(lentilles, haricots secs,

pois...), par exemple par une petite dose régulière au repas

du soir. elles sont mieux assimilées.

la canne à sucre et de la betterave

ou le sirop du maïs en éliminant

tous les autres composants de ces

plantes. Les denrées ainsi créées

sont très appétissantes. Elles ont

une saveur sucrée qui favorise leur

achat par le consommateur. Or, on

sait maintenant que plus un aliment

est débarrassé de ses fibres naturel-

lement présentes et plus son sucre

passe facilement dans le sang.

On sait aussi qu’il existe plusieurs

sortes d’amidon et que celui de la

pomme de terre est fortement assi-

milé. Cette augmentation du taux

de sucre participe à la création de

la gigantesque épidémie d'obésité

et de diabète qui frappe l'ensemble

des pays, riches ou pauvres, qui

adoptent une alimentation indus-

trielle. Par ailleurs, le raffinage sup-

prime les enveloppes et les résidus

moins appétissants. Pendant long-

temps, personne n’a imaginé que

ces composants éliminés pouvaient

avoir une utilité, jusqu'à ce que des

carences démontrent leur rôle vital.

Par exemple, c'est justement le raf-

finage du riz qui a donné l’occasion

de découvrir la première vitamine,

la B1. Son insuffisance provoque le

béri-béri, une grave maladie neu-

rologique et musculaire qui atteint

encore actuellement les populations

défavorisées qui ont remplacé le riz

rouge complet par le blanc raffiné.

Mais il n'y a pas que les vitamines,

car la majorité des fibres, des pro-

téines et des minéraux de la plante

sont aussi supprimés.

•••

Sucre blanc

100

Sucre roux

97

Fécule de maïs

88

miel

76

Farine blanche

71

raisins secs

66

Pain blanc

56

Croissant

55

Pâte de fruits

54

Lentilles sèches

50

Pain complet

44

Sorbet

31

yaourt aromatisé

14,5

Purée de pomme

de terre

14

mangue

13

Lentilles cuites

12,6

ananas

11

teneur en glucides

de quelques aliments

(en g pour 100 g)