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septembre - octobre 2015

anform !

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Quels atouts

nutritionnels ?

Sa viande maigre convient parfai-

tement aux régimes équilibrés. Le

poulet est peu calorique (le blanc

étant la partie la moins grasse),

puisqu’une portion de 100 g ne re-

présente que 124 kcal (àcondition

de ne pas consommer la peau !).

Idéal pour se régaler sans culpa-

biliser ! Mais le poulet constitue

avant tout une excellente source de

protéines (30 g de protéines pour

100 g). Des protéines nobles (riches

en acides aminés) et qui apportent

des vitamines et des minéraux es-

sentiels.

• Minéraux :

du phosphore (bon

pour les os et la croissance), du zinc

(aide au bon fonctionnement du

système immunitaire), du sélénium

(anti-oxydant), du fer (plus facile à

assimiler que celui d’origine végé-

tale), du magnésium, du potassium

et du cuivre.

• Vitamines :

le poulet est une

bonne source de vitamines du

groupe B (B3, B2, B5 et B12). Par-

ticulièrement, la vitamine B3, la nia-

cine, intervient dans les fonctions

des systèmes nerveux et digestif.

Elle joue un rôle important dans le

métabolisme des glucides et des

lipides et dans la formation des cel-

lules du sang et de la peau.

Comment le choisir ?

La couleur de sa chair (blanche ou

jaune) dépend de l’espèce et des

pigments naturels contenus dans

les céréales qu’il consomme (maïs,

blé, luzerne…). Pour garantir une

qualité supérieure, un label a été

créé, le “label rouge”. Il garantit un

élevage en plein air et une alimenta-

tion à base de végétaux, vitamines

et minéraux, dont un minimum de

75 % de céréales. Du coup, les

poulets label rouge ont une chair

ferme et parfumée, moins fade que

celle des poulets industriels élevés

en batterie, dont l’alimentation est

moins variée et la croissance trop

rapide. Mais la référence en terme

de qualité reste le poulet de Bresse,

le seul à bénéficier d’une appella-

tion d’origine contrôlée (AOC). Il est

élevé en plein air dans un espace

d’au moins 10 m² (par poulet). En-

fin, vient le poulet issu de l’agricul-

ture biologique. Sa chair est tendre,

onctueuse et a le bon goût de la

ferme. Normal, il ne mange que

des produits bio. Pas de pesticides,

d’engrais ni d’OGM.

Comment le cuisiner ?

Pour une viande tendre et savou-

reuse, sortez la cocotte ! Sa cuis-

nutrition

son se fera àfeu doux pendant au

moins 1 h (pour un poulet d’1 kg).

Pensez à vérifier la quantité de

liquide àmi-cuisson et àen ajou-

ter si besoin. Pour une viande

goûteuse, on peut faire griller le

poulet, ou encore le rôtir. Pour un

poulet rôti, choisissez un animal

suffisamment gras pour éviter que

la viande ne se dessèche trop.

De manière générale, privilégiez

une cuisson lente et àbasse tem-

pérature. Plus une volaille cuit

doucement, mieux elle conserve

son moelleux. Pour les morceaux,

la méthode la plus facile est à

la poêle. Ne faites pas cuire trop

fort pour que la chaleur parvienne

progressivement à cœur et pré-

serve la tendreté du poulet. Des

légumes sautés en même temps

pourront servir d’accompagne-

ment.

©IStockPHoto

Le poulet constitue une excellente source

de protéines, riches en acides aminés.