

76
anform !
•
septembre - octobre 2015
Micro-sieste,
maxi-effets
PAR STÉPHANIE BUTTARD
Besoin immédiat de
concentration ou
d’énergie ? Pas besoin
de s’allonger dans
un endroit sombre et
silencieux. La réponse
au coup de barre
s’appelle micro-sieste.
Maintenant, dormez !
3, 2, 1… dodo !
A
près sa grande sœur la
sieste, reconnue pour
ses bienfaits à tous les
niveaux (certaines entre-
prises japonaises l’ont même rendue
obligatoire !) la micro-sieste est àla
mode. Accessible àtous, elle est aus-
si appelée “sommeil fractionné” ou
“polyphasique”, et permet une réelle
détente du corps et de l'esprit. Cer-
tains la pratiquent régulièrement, no-
tamment les pros du sommeil entre-
coupé (comme les marins en période
de quart, les étudiants en période
d’examens ou les travailleurs de nuit,
lorsque leur activité le permet). Mais
elle est précieuse pour quiconque
manque de sommeil, dès lors que
la mémoire de travail est saturée et
que le “stress compensatoire” rend
irritable, peu productif. Des études
ont aussi montré son efficacité face
à certaines pathologies, notam-
ment celles liées au stress. Il existe
plusieurs façons d’apprendre la
micro-sieste. Parmi elles figure un
protocole de sophrologie, le “training
autogène de Schultz”, proche de
l’auto-hypnose.
APPRENDRE À DORMIR
Cette technique, Rachel Alvarez,
sage-femme et sophrologue diplô-
mée, la pratique
“quasi-quotidien-
nement. Un Schulz me prend entre
5 et 15 min, selon le temps dont je
dispose, et ça me requinque”
. Elle
la propose aussi à ses patientes en
post-partum, notamment
“les ma-
mans épuisées dont le bébé tète
toutes les 2 h, voire toutes les heures.
Ça permet une grande récupération
sans l'effet d'une grande sieste qui
rend vaseux”.
bien-être