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anform !
n
mars - avril 2011
Par MO
La colique néphrétique
est une affection très
courante aux Antilles-
Guyane. Parce que nous
ne buvons pas assez.
Le calcium ne serait
en rien responsable du
déclenchement de ces
crises extrêmement
douloureuses qui
nécessitent souvent une
intervention chirurgicale.
Décryptage.
n
un caillou dans l’engrenage
Colique néphrétique :
Mauvais calculs
santé
ma
“L
es douleurs sont
brutalesetviolentes,
elles se situent dans
les lombaires, généralement
d’un seul côté et irradient
jusque dans les organes géni-
taux et sur le côté”,
explique le
docteur Jean-François Kadji,
urologue.
Elles s’apparentent
à une brûlure, une déchirure
et interviennent par accès.
Les calculs sont la cause de la
colique néphrétique. Un calcul
bloque partiellement ou tota-
lement l’écoulement de l’urine
et provoque la dilatation des
cavités rénales en amont de ce
calcul. La souffrance est provo-
quée par cette dilatation. C’est
la crise de colique néphrétique.
Notons que la douleur provo-
quée par la colique néphré-
tique n’est pas proportionnelle
à la taille du calcul.”
Ne pas boire
pendant la crise
Le traitement de la colique
néphrétique est à la fois
médical et chirurgical, selon
la gravité et surtout la taille
du calcul incriminé. Le
traitement médical consiste
à calmer la douleur par
l’administration d’antalgi-
ques, d’antispasmodiques et
d’anti-inflammatoires. Mais
il n’existe pas de traitement
oral qui puisse éliminer
le calcul. L’administration
d’anti-inflammatoires, outre
la diminution de la douleur,
peut avoir pour effet de
réduire l’inflammation et
donc de permettre au calcul
de s’évacuer par les voies
naturelles
urinaires.
“Il
est impératif de diminuer
notablement les boissons
pendant la crise. En effet un
accroissement du volume de
l’urine accentuerait encore la
dilatation rénale et donc la
douleur et la crise”
, précise
le docteur Kadji. Le patient
qui vient aux urgences fait
l’objet d’une surveillance de
la température corporelle
et de la diurèse (émission
d’urine). Une échographie