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décembre - janvier 2016

anform !

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ma

santé

lui, elles sont moins actives et moins

aptes à lutter contre les agressions. Et

enfin, l’œil. L’absence de cette molécule

dans le cristallin est un facteur moteur

d’accélération de sa sénilité et du déve-

loppement de la cataracte avec le vieil-

lissement.

Où en trouver ?

Pas la peine de se précipiter en phar-

macie ou en parapharmacie. Le gluta-

thion ne se vend pas. Après expérience,

il s’est avéré que son ingestion n’avait

aucun effet sur l’augmentation de son

taux dans l’organisme. Seule une haute

qualité nutritionnelle garantit sa syn-

thèse quasi constante. C’est grâce aux

aliments consommés que les cellules fa-

briquent la molécule. Pour mettre l’usine

en route, il faut privilégier les végétaux,

les tanins (cacao, café, thé, raisin) les

anthocyanes (fruits rouges)et les acides

phénoliques (céréales/fruits/légumes).

En réalité, il concrétise le besoin de

mener une vie saine. L’autre solution

est d’ingérer d’autres anti-oxydants

qui ont besoin de lui pour agir :

bêta-carotène, vitamine C et

vitamine E. Deux semaines de

prise régulière dans l’année

permettent un nivellement

intéressant du glutathion.

Un fragile équilibre

La molécule est aussi fragile que néces-

saire. La pollution, la fumée tabagique, les

médicaments, les déficiences nutrition-

nelles, l’excès d’alcool, le vieillissement et

les exercices d’endurance font drastique-

ment chuter les taux de glutathion dans

l’organisme. chez les personnes âgées, la

présence de la molécule recule à près de

40 %. Une situation préoccupante quand

on sait qu’à cet âge les cellules neurolo-

giques y sont particulièrement sensibles.

Des taux trop bas laissent la porte ouverte

à la maladie de parkinson ou d’Alzheimer.

© istockphoto,