

février - mars 2015
•
anform !
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… que “marchande
de câlins” est
un nouveau métier ?
Elle s’appelle Samantha. Cette jeune
femme de 30 ans propose un cata-
logue d’une cinquantaine de positions.
Non, il ne s’agit pas de kamasutra,
encore moins de prostitution. Mais très
sérieusement d’une boutique de câ-
lins. Et ça cartonne. Plus de 10 000 ren-
dez-vous ont été pris dès l’ouverture.
Les gens viennent chercher un peu de
tendresse, un moment d’intimité en
tout bien tout honneur, du réconfort...
bref, un peu d’humanité. Le concept
est simple et, pour le garantir, Saman-
tha filme toutes les séances. Ainsi,
pas de dérapage possible. Samantha
reçoit à Portland (USA), à 1 dollar la mi-
nute, dans son lit, dans un décor choisi
par le client, beaucoup de femmes,
mais aussi des hommes de tous âges.
Au catalogue, aussi, quelques options :
main dans la main, caresse des che-
veux... Submergée par son succès,
Samantha forme à son tour des câli-
neuses professionnelles susceptibles
de la seconder dans des boutiques
franchisées qui ouvriront bientôt. Un
bon gros câlin, ça fait du bien !