octobre - novembre 2014
•
anform !
61
Au cours de cette maladie, le système immuni-
taire attaque les gaines qui entourent les fibres
nerveuses. La transmission des signaux nerveux
est altérée, provoquant des troubles de la vision,
du mouvement, de la perception sensorielle, de
la parole et de la mémoire, qui s’avèrent très
invalidants.
Sclérose en plaques
Il existe peu de traitements contre les maladies
auto-immunes. Il s’agit essentiellement de limi-
ter les symptômes, avec des corticoïdes (pour
calmer l’infection), ou des immunosuppresseurs
qui affaiblissent le système immunitaire et re-
tardent la progression de la maladie.
Traitements
Les vaccins déclenchent-ils des maladies auto-
immunes ? La controverse fait grand bruit. Des
cas d’apparition d’hépatite B, de sclérose en
plaques, de BCG et de diabète de type 1 sont
survenus juste après des vaccinations clas-
siques. Les tenants de cette hypothèse accusent
les sels d’aluminium présents dans la majorité
des vaccins (hépatite B, diphtérie, tétanos). Ces
adjuvants permettent une réponse immunitaire
plus forte et plus longue, en provoquant une
inflammation locale dont on ne connaît pas bien
le rôle. Aujourd’hui, aucun argument scienti-
fique ne permet de démontrer un véritable lien
entre les sels d’aluminium vaccinaux et une
éventuelle pathologie. Les cas isolés recensés
ne sont pas suffisants pour clouer au pilori la
vaccination, qui sauve environ 2 à 3 millions de
vies chaque année.
Vaccins
