70
anform !
•
octobre - novembre 2014
Près de la moitié
des adolescents
s’assoupissent en
classe. Une dette de
sommeil contractée
en semaine, qu’ils
tentent de rattraper,
le week-end, avec
les grasses matinées.
Bon ou mauvais
calcul ?
Sans ressort
la
grasse matinée
?
PAR CÉLINE GUILLAUME
nos
enfants
Ados :
faut-il leur laisser faire
D
e profondes modifica-
tions biologiques et
hormonales
changent
le sommeil des adoles-
cents. La diminution du sommeil lent
profond se fait au profit du sommeil lent
léger. Des chercheurs ont noté que la
température du corps, s’abaissant pour
provoquer le sommeil, s’effectue plus
tardivement que pendant l’enfance.
L’endormissement devient donc dif-
ficile alors que le temps de sommeil
reste tout aussi important. Ainsi, l’ado-
lescent s’endort naturellement tard le
soir (entre 23 h et 1 h du matin), et ne
réussit à“émerger”qu’entre 9 h et 10 h.
Pour les chercheurs, en raison de ces
