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anform !
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octobre - novembre 2014
AVC :
libérez la parole !
Première cause de
handicap acquis,
deuxième cause
de démence et
troisième cause
de mortalité chez
l’adulte, l’accident
vasculaire cérébral
(AVC) touche
150 personnes par
mois à La Réunion.
Soit 30 % de plus
qu’en Métropole.
La jeune association
France AVC Réunion
lance ce mois-ci ses
premiers groupes de
parole.
PAR AB
Avis !
“I
l existe deux grands types
d’AVC,
explique le docteur Ju-
lien Dufour, référent médical
de la filière AVC pour l’ARS.
L’infarctus cérébral, qui concerne 80 %
des AVC et qui se caractérise par un arrêt
de la circulation sanguine dans l’artère et
l’AVC hémorragique qui survient lors de
la rupture de l’artère. Dans tous les cas,
l’important est de réagir très vite. Plus les
patients sont pris en charge rapidement,
moins le cerveau souffre et plus le traite-
ment peut être efficace.”
LES PATIENTS SONT DÉMUNIS
Le problème ? Reconnaître les signes de
l’AVC et appeler le 15 immédiatement.
“Faiblesse ou engourdissement d’une
partie du corps ou de la face, trouble
visuel, trouble de l’équilibre ou difficulté
soudaine à s’exprimer doivent donner
l’alerte”
, poursuit le médecin. Depuis une
dizaine d’années, la journée mondiale
de l’AVC, fixée au 29 octobre, sensibilise
ma
santé
la population à cette grande cause de
santé publique. ÀLa Réunion, l’associa-
tion France AVC Réunion s’en fait le relai
depuis 2 ans. Mais cette année, elle va
plus loin en lançant ses premiers groupes
de parole dans les 4 secteurs de l’île.
Un peu sur le modèle de ceux menés
par l’association France Alzheimer, pour
les patients mais également pour les
aidants.
“L’AVC est vécu comme un coup
de tonnerre dans la vie des patients,
explique Daphnée Schott, neuropsycho-
logue et membre actif de l’association.
Cela leur tombe dessus sans prévenir et
laisse souvent des séquelles importantes.
Après l’AVC, la vie n’est plus la même.
On a constaté que les patients se sentent
démunis à la sortie de l’hôpital. L’AVC
s’accompagne souvent d’un syndrome
dépressif.”
ÉVITER LA DÉPRESSION
Les conséquences d’un AVC peuvent être
lourdes, allant parfois jusqu’au décès :
