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anform !
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février - mars 2016
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Des chances
de guérison supérieures
Être positif agirait sur le processus
de guérison des maladies. “
L’optimisme
permet de récupérer plus rapidement et
même de diminuer la sévérité des troubles dans
différentes pathologies, comme la polyarthrite rhuma-
toïde, les acouphènes et les troubles de l'audition”,
note Alain Braconnier, psychiatre. Les stratégies actives
et combatives déployées par les optimistes les aide-
raient à mieux supporter une pathologie, et même à en
réduire l'impact.
© ISTOCK
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Un bon cœur
Selon une étude réalisée
sur 5 100Américains âgés
de 45 à 84 ans (revue
Health Behavior
and Policy Review
), les optimistes
ont deux fois plus de chance d’avoir
une bonne santé cardiaque que les
pessimistes. D’autres chercheurs de
l'Université du Michigan ont observé
que chaque degré supplémentaire
d'optimisme s'accompagne d'une
baisse de 9% du risque d'AVC. En
2009, les résultats d'une enquête sur
un très large échantillon de femmes
post-ménopausées, ont montré que
les femmes optimistes ont été 10%
moins nombreuses à être atteintes de
maladies cardiovasculaires.
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Un anti-stress
Toute situation de stress qui
perdure accroît le risque
inflammatoire. Lorsque l'inflammation
devient chronique, il yaurait plus de
risques de développer une obésité,
une maladie cardiaque, métabolique
ou neurologique, prévient l'université
d'État de Pennsylvanie. Selon une autre
étude, publiée dans
Journal of Health
Psychology,
la positive attitude serait
un réel remède. Les scientifiques ont
constaté que le niveau du cortisol, l'une
des hormones du stress, reste plus
stable chez les optimistes que chez les
pessimistes, lorsqu'ils font face à des
situations de stress intense. L’excès de
cortisol épuise l’organisme (accéléra-
tion du vieillissement, déficit immuni-
taire, ulcères d’estomac, problèmes
gynécologiques, etc.).
Dossier