Previous Page  36 / 100 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 36 / 100 Next Page
Page Background

©ISTOCK

36

anform !

février - mars 2016

3. Et vous,

êtes-vous optimiste ?

Pas évident de rester positif face aux épreuves de la vie, individuelles ou

collectives. Pourtant, les optimistes restent confiants en l’avenir. Pour chaque

individu, cela signifie que la vie en vaut la chandelle. Collectivement, il en va

de l’avenir de l’humanité !

“La vie est aussi faite de contrariétés.

Si devant chaque difficulté on baisse

les bras, on finit comme la moitié de la

population, avec des antidépresseurs”

,

déplore Roméo, 41 ans, manager.

Penser positif, c’est rééquilibrer notre

façon de penser, en apprenant à voir

ce qui va bien dans nos vies.

J’ai la

foi en l’homme malgré ses vices et

ses défauts. L’autre facette existe et

c’est sur celle-là que je mise !”

, confie

Martine, la quarantaine.

Voir les solutions

Des études menées à

l’Université du Michigan

montrent que les ressen-

tis positifs favorisent

une vision globale

des situations. Les

émotions négatives,

elles, n’offrent qu’une

vision rétrécie des choses.

Être positif, c’est voir d’abord ce

qui peut permettre de réussir

et non pas ce qui risque de

faire échouer.

Dans ce qui

va advenir, il ya nécessai-

rement des opportunités à

saisir, des facilités à uti-

liser. “

Étrangement, la

rigueur des mathéma-

tiques m’a encou-

ragé à être positif.

Tout problème

a une solution.

Partant de ce

principe, je me

concentre afin

de la trouver ou de m’en approcher.

Se morfondre sur son cas personnel

se révèle inutile. Dans les moments

difficiles, je me dis que demain je

mangerai mon pain blanc !”

, propose

Roméo. Il sait que les échecs sont

des expériences qui nous permettent

d’apprendre, de grandir, non des situa-

tions qui confirment notre incapacité.

Des résistances

Des extra-terrestres ? Pas du tout !

Notre cerveau aurait un antidépresseur

naturel. Une étude de l'UniversityCol-

lege de Londres a conclu qu'il enjolive

la réalité si on le laisse faire. Comment

et pourquoi avons-nous réprimé cette

capacité naturelle à être positif ? Au

pays du candide Voltaire, intelligence

et pessimisme sont traditionnellement

associés.

Dans notre société, nous

avons peur de passer pour un naïf. Ou

nous avons tendance à ne pas nous

sentir “trop contents” par superstition.

Agir avec énergie

Pourtant, l’interprétation positive des

événements génère un état d’âme

et, souvent, une réalité positive.

“Je

relativise et me satisfais de ce que

j’ai. Quelle que soit ma situation, les

épreuves ont toujours abouti en ma

faveur. Une aide survient et résout

mon souci, et ce, dans des situations

parfois critiques. Elles me montrent

qu’il y a mieux pour moi”

, s’enthou-

siasme Martine. Rien à voir avec la

passivité, elle sait agir quand il le

faut. L’optimisme génère un élan, une

Dossier