

août - septembre 2015
•
anform !
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©IStockPhoto
Quels atouts nutritionnels ?
Sa viande maigre convient parfaite-
ment aux régimes équilibrés. Le poulet
est peu calorique (le blanc étant la par-
tie la moins grasse), puisqu’une portion
de 100 g ne représente que 124 kcal
(à condition de ne pas consommer
la peau !). Idéal pour se régaler sans
culpabiliser ! Mais le poulet consti-
tue avant tout une excellente source
de protéines (30 g de protéines pour
100 g). Des protéines nobles (riches
en acides aminés)et qui apportent des
vitamines et des minéraux essentiels.
• Minéraux :
du phosphore (bon pour
les os et la croissance), du zinc (aide
au bon fonctionnement du système im-
munitaire), du sélénium (anti-oxydant),
du fer (plus facile àassimiler que celui
d’origine végétale), du magnésium, du
potassium et du cuivre.
• Vitamines :
le poulet est une bonne
source de vitamines du groupe B (B3,
B2, B5 et B12). Particulièrement, la
vitamine B3, la niacine, intervient dans
les fonctions des systèmes nerveux et
digestif. Elle joue un rôle important
dans le métabolisme des glucides et
des lipides et dans la formation des
cellules du sang et de la peau.
Comment le choisir ?
La couleur de sa chair (blanche ou
jaune) dépend de l’espèce et des
pigments naturels contenus dans les
céréales qu’il consomme (maïs, blé,
luzerne…). Pour garantir une qua-
lité supérieure, un label a été créé, le
“label rouge”. Il garantit un élevage en
plein air et une alimentation àbase de
végétaux, vitamines et minéraux, dont
un minimum de 75 % de céréales.
Du coup, les poulets label rouge ont
une chair ferme et parfumée, moins
fade que celle des poulets industriels
élevés en batterie, dont l’alimentation
est moins variée et la croissance trop
rapide. Mais la référence en terme de
qualité reste le poulet de Bresse, le seul
àbénéficier d’une appellation d’origine
contrôlée (AOC). Il est élevé en plein
air dans un espace d’au moins 10 m²
(par poulet). Enfin, vient le poulet issu
de l’agriculture biologique. Sa chair est
tendre, onctueuse et a le bon goût de
la ferme. Normal, il ne mange que des
produits bio. Pas de pesticides, d’en-
grais ni d’OGM.
Comment le cuisiner ?
Pour une viande tendre et savoureuse,
sortez la cocotte ! Sa cuisson se fera à
feu doux pendant au moins 1 h (pour
nutrition
un poulet d’1 kg). Pensez à vérifier la
quantité de liquide à mi-cuisson et à
en ajouter si besoin. Pour une viande
goûteuse, on peut faire griller le pou-
let, ou encore le rôtir. Pour un poulet
rôti, choisissez un animal suffisamment
gras pour éviter que la viande ne se
dessèche trop. De manière générale,
privilégiez une cuisson lente et àbasse
température. Plus une volaille cuit dou-
cement, mieux elle conserve son moel-
leux. Pour les morceaux, la méthode
la plus facile est à la poêle. Ne faites
pas cuire trop fort pour que la chaleur
parvienne progressivement à cœur
et préserve la tendreté du poulet. Des
légumes sautés en même temps pour-
ront servir d’accompagnement.
Le poulet constitue une excellente source
de protéines, riches en acides aminés.