

86
anform !
•
août - septembre 2015
Micro-sieste,
maxi-effets
Par STéPHanie BuTTarD
Besoin immédiat de
concentration ou
d’énergie ? Pas besoin
de s’allonger dans
un endroit sombre et
silencieux. La réponse
au coup de barre
s’appelle micro-sieste.
Maintenant, dormez !
3, 2, 1… dodo !
A
près sa grande sœur la
sieste, reconnue pour
ses bienfaits à tous les
niveaux (certaines entre-
prises japonaises l’ont même rendue
obligatoire !) la micro-sieste est à
la mode. Accessible à tous, elle est
aussi appelée “sommeil fractionné”
ou “polyphasique”, et permet une
réelle détente du corps et de l'esprit.
Certains la pratiquent régulièrement,
notamment les pros du sommeil entre-
coupé (comme les marins en période
de quart, les étudiants en période
d’examens ou les travailleurs de nuit,
lorsque leur activité le permet). Mais
elle est précieuse pour quiconque
manque de sommeil, dès lors que
la mémoire de travail est saturée et
que le “stress compensatoire” rend
irritable, peu productif. Des études ont
aussi montré son efficacité face àcer-
taines pathologies, notamment celles
liées au stress.
Il existe plusieurs façons
d’apprendre la micro-sieste. Parmi elles
figure un protocole de sophrologie, le
“training autogène de Schultz”, proche
de l’auto-hypnose.
APPRENDRE À DORMIR
Cette technique, Rachel Alvarez, sage-
femme à la clinique Sainte-Clotilde et
sophrologue diplômée, la pratique
“quasi-
quotidiennement. Un Schulz me prend
entre 5 et 15 min, selon le temps dont
je dispose, et çame requinque”
. Elle la
propose aussi à ses patientes en post-
partum à la clinique, notamment
“les
mamansépuiséesdontlebébétètetoutes
les2h, voiretoutes lesheures. Çapermet
unegranderécupérationsansl'effetd'une
grandesiestequi rendvaseux”.
bien-être