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août - septembre 2015
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Mon enfant est
hyperactif, quel
sport l’aiderait à canaliser
son énergie ?
Cela dépend de vos objectifs. Si vous
souhaitez aller dans le sens de votre
enfant, celui-ci sera comblé par
“des
activités qui intègrent une dépense
énergétiqueforte, surtoutàl’extérieur”,
conseille Pierre Dhelens. Il satisfera son
besoin de se dépenser et de se dépas-
ser. L’athlétisme, par exemple, peut
être un bon choix. “
Maissi votreobjectif
estquevotreenfantacceptedes règles
strictesdeconduitequi s’imposentàun
typedesport, il vaut mieuxdes sports
enmilieucontraint commelanatation,
laplongée, les sportsdecombat.”
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J’ai entendu dire
que trop de sport
peut gêner la croissance
de mon enfant...
Plusieurs rapports ont alerté sur une
activité sportive trop intense.
“Une
pratique sportive multi-activités doit
être encouragée dès l’enfance et
poursuivietout au longde lavieafin
demaximaliser puis demaintenir le
capital osseux. L’entraînement inten-
sif (> 20 h/semaine) est suspecté
de ralentir lacroissanceet d’induire
à terme une taille adulte inférieure
à celle qui aurait été atteinte par
l’enfant s’il n’avait pas participéàce
programme d’entraînement”
, alerte
l’Inserm. Même constat de l’Union
sportive des écoles primaire (Usep).
Àtrop forte dose, le sport peut provo-
quer une diminution de la sécrétion
des hormones sexuelles. Consé-
quences ? Un ralentissement de la
vitesse de croissance, un retard de la
maturation osseuse et pubertaire et
un possible retard statural.
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Quels sports pour
les tout-petits ?
Et est-ce vraiment
nécessaire ?
En réalité, il ne s’agit pas de
pratiquer une véritable activité
physique, car la motricité et les
capacités de coordination, de
synchronisation de l’enfant ne sont
pas encore achevées. Mais plutôt
de se familiariser à une activité, de
développer une aisance dans un
milieu (aquatique, par exemple),
ou d’apprendre le contact aux
autres, en s’occupant d’un poney
ou en partageant un terrain de mini-
tennis… Des apprentissages qui,
s’ils sont dispensés et reçus avec
plaisir, favorisent confiance en soi et
communication avec les autres ! De
2 à7 ans, on peut proposer le baby-
sport, puis le mini-sport. Mais c’est
plutôt àpartir de 6 ou 7 ans que les
capacités de l’enfant lui permettent
de véritablement pratiquer.