Previous Page  55 / 116 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 55 / 116 Next Page
Page Background

août - septembre 2015

anform !

55

L’histoire se passe aux USA. Une mère céli-

bataire demande à son ex-compagnon une

pension pour subvenir aux besoins de ju-

melles nées récemment. L’ex-compagnon,

suspicieux, réclame un test de paternité avant

de payer. Résultat : il n’est le père que d’une

enfant sur deux. La mère, obligée d’avouer,

explique qu’elle a eu une relation sexuelle

avec son compagnon puis avec un amant à

quelques jours d’intervalles, en période de

fécondation. Ces cas, relativement rares, de

fécondation de deux ovules différents font

parfois parler d’eux. Notamment lorsque les

deux enfants ne sont pas de la même cou-

leur... Moralité : sortez couverts.

... que des jumelles peuvent

avoir des pères différents ?

SOCIÉTÉ

E

n effet, en facilitant les rencontres

amoureuses, vous multipliez le

risque de transmission de maladies

sexuellement transmissibles. C’est

le résultat d’une étude parue fin mai

dans le Rhode Island (USA) sur les

applications de rencontres. Selon

les chercheurs, entre 2013 et 2014,

les cas de syphillis ont augmenté de

79 %, de gonorrhée (chaude-pisse)

de 30 % et de VIH de 30 % ! Une aug-

mentation attribuée par les auteurs

de cette étude au succès des réseaux

de rencontre sur internet. D’autres

pays ont réalisé le même constat.

C’est le cas du Brésil qui met en place

sur ces plateformes des faux profils

de partenaires potentielles annon-

çant aux candidats :

“Attention, il est

difficile de savoir qui est porteur du

VIH. Amuse-toi bien mais prends soin

de toi.”

Moralité : plus de partenaires

= plus de risque de MST.

... que les sites de rencontres sont

responsables de la recrudescence

de syphilis ?

© IStockPhoto