

août - septembre 2015
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anform !
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L’histoire se passe aux USA. Une mère céli-
bataire demande à son ex-compagnon une
pension pour subvenir aux besoins de ju-
melles nées récemment. L’ex-compagnon,
suspicieux, réclame un test de paternité avant
de payer. Résultat : il n’est le père que d’une
enfant sur deux. La mère, obligée d’avouer,
explique qu’elle a eu une relation sexuelle
avec son compagnon puis avec un amant à
quelques jours d’intervalles, en période de
fécondation. Ces cas, relativement rares, de
fécondation de deux ovules différents font
parfois parler d’eux. Notamment lorsque les
deux enfants ne sont pas de la même cou-
leur... Moralité : sortez couverts.
... que des jumelles peuvent
avoir des pères différents ?
SOCIÉTÉ
E
n effet, en facilitant les rencontres
amoureuses, vous multipliez le
risque de transmission de maladies
sexuellement transmissibles. C’est
le résultat d’une étude parue fin mai
dans le Rhode Island (USA) sur les
applications de rencontres. Selon
les chercheurs, entre 2013 et 2014,
les cas de syphillis ont augmenté de
79 %, de gonorrhée (chaude-pisse)
de 30 % et de VIH de 30 % ! Une aug-
mentation attribuée par les auteurs
de cette étude au succès des réseaux
de rencontre sur internet. D’autres
pays ont réalisé le même constat.
C’est le cas du Brésil qui met en place
sur ces plateformes des faux profils
de partenaires potentielles annon-
çant aux candidats :
“Attention, il est
difficile de savoir qui est porteur du
VIH. Amuse-toi bien mais prends soin
de toi.”
Moralité : plus de partenaires
= plus de risque de MST.
... que les sites de rencontres sont
responsables de la recrudescence
de syphilis ?
© IStockPhoto