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anform !
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octobre - novembre 2014
nos
enfants
sième. Les conséquences de ces ruptures
de cycles sont nombreuses, de la simple
mauvaise humeur aux troubles du com-
portement, jusqu’aux problèmes de crois-
sance, de puberté, de diabète et de prise
de poids. Àce stade,
“la grasse matinée
ne règle pas la dette de sommeil”
, alerte
le docteur Aristide. D’autant qu’un lever
tardif, le dimanche, va décaler l’heure
du coucher et amorcer déjà un déficit sur
la semaine suivante ! Un dérèglement
interne amplifié, parfois, par une sortie le
samedi soir. Alors, la meilleure chose à
faire est d’aider nos ados à retrouver de
bonnes habitudes de sommeil.
• En les incitant à pratiquer une activité
physique. Le sport est bon pour le som-
meil, à condition de ne pas en faire trop
tard le soir.
• En limitant les heures de connexion,
de télévision, de jeu, de téléphone.
• En s’assurant que le repas du soir
est terminé au moins 2 h avant le
coucher.
• En évitant la consommation de
boissons excitantes (caféine…).
• En leur laissant faire la grasse mati-
née le week-end. Mais le dimanche,
pas plus tard que 10 h pour antici-
per le réveil du lundi matin.
• En favorisant la lumière naturelle
dans leur chambre. Elle aide à se
réveiller naturellement, contraire-
ment aux chambres hermétique-
ment closes.
• En récupérant. Rénald Aristide re-
commande
“la sieste courte qui est
la plus réparatrice !”
Quand grasse
mat rime
avec créativité
Les travaux de Mareike
Wieth et Rose Zacks
démontrent que la grasse
matinée doperait notre
imagination. L’esprit aurait
tendance à vagabonder,
provoquant un flotte-
ment rêveur, propice à la
créativité intellectuelle
et artistique. selon une
autre étude, parue dans
Natures Neurosciences,
l’apprentissage des tâches
d’habileté motrice (ins-
truments de musique,
danse, etc.) s’améliorerait
de 20 % chez les adeptes
de la grasse matinée. il se
consoliderait dans notre
mémoire durant les der-
nières heures de la nuit,
particulièrement pendant
la période de rêve du
petit matin.
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