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anform !
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septembre - octobre 2015
psycho
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trop de proximité
augmente le risque
de conflit ?
Les femmes instaurent plus facile-
ment les relations sociales que les
hommes. Elles sont généralement
les garantes des relations avec la
belle-famille. Ce qui les pousse à
plus de proximité. Elle sont donc
plus exposées au risque de conflits.
D’où l’importance de l’instauration
d’une distance suffisante. Pas trop
proche, mais pas trop éloignée. La
quadrature du cercle ! Le mieux est
de ne se sentir obligée de rien et de
faire en fonction de ses envies ou
disponibilités.
Belle-mère/belle-fille ne sont
pas obligées de s’aimer
“Le sang est plus épais que l’eau”,
dit
le vieil adage anglophone. Autrement
dit, les relations de sang auraient une
priorité de fait. Et, comme sa famille,
on ne choisit pas sa belle-famille. On
s’aime ou on se s’aime pas. On peut
tout de même se respecter pour le
bien-être de tous. Donc, pas de culpa-
bilité.
Et les beaux-pères avec
leur gendre/belle-fi lle ?
Les beaux-pères et les gendres par-
viennent plus facilement à installer
entre eux la distance minimum. Et,
dans le pire des cas, l’objet d’amour
commun se chargera de les y aider
par ses qualités d’observation et de
communication. Entre beau-père et
belle-fille, la compétition (que l’on
pourrait craindre entre beau-père et
gendre) n’a pas lieu d’être. En effet,
ils ne s’identifient pas àdes compé-
titeurs potentiels.
“Le mieux est
de ne se sentir
obligée de rien
et de faire
en fonction
de ses envies
ou disponibilités.”