

septembre - octobre 2015
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anform !
173
psycho
© MoNkey bUSINeSS
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gues. Et si belle-mère et belle-fille
n’avaient finalement comme seul
tort que d’être femmes toutes les
deux ? On ne peut que souhai-
ter plus de solidarité entre ces
femmes qui après avoir été des
belles-filles connaîtront peut-être
aussi les joies d’être des belles-
mères. Pour le bien-être de tous,
que chacune y mette du sien. Ces
relations peuvent être facilement
simplifiées si au moins une des
deux y met du sien. Plus de dis-
tance, plus de bon sens, moins de
préjugés, plus d’amour au moins
pour l’objet d’amour commun et
aussi pour soi-même.
Astuces pour que ça se passe bien
• Le jeune couple doit se mettre d’accord sur le
degré d’intrusion des belles-familles. c’est à lui
que revient la gestion du foyer. et c’est à chaque
membre du couple de régler les conflits avec ses
parents respectifs.
• Il ne faut pas tout mettre sur le dos de la belle-
mère ou des beaux-parents. c’est au jeune
couple de fixer les limites.
“Ma maman est tout
pour moi. Elle a tous les droits”
traduit trop de
proximité.
“Les décisions, c’est nous qui les
prenons. Ensuite, nous en avisons nos parents”
traduit des relations plus saines.
• Des réunions de famille pour parler de ses
problèmes de couple, c’est créer des conditions
favorables pour envenimer le conflit
et non le régler.
• Il est important que chacun sorte de sa posi-
tion de victime pour ne pas ériger les autres en
persécuteurs. Autrement dit, chacun doit prendre
ses responsabilités dans des relations où il n’y a
malgré tout que des adultes !