Commencer
sans se faire mal
L’objectif est de débuter
dans de bonnes conditions,
d’éviter les blessures, de rester
motivé et de progresser. Pour
cela :
• éviter de pratiquer sous la
pluie, les barres et supports
devenant trop glissants ;
• l’échauffement doit faire partie
de l’entraînement ;
• commencer par un pro-
gramme débutant ;
• y aller progressivement.
Accentuer le travail au fur et à
mesure des semaines d'entraî-
nement en augmentant le
nombre de répétitions ;
• avoir une bonne hygiène
de vie : un bon sommeil et
une alimentation équilibrée.
Manger beaucoup de fruits
pour faciliter la récupération
musculaire ;
• travailler le cardio par des
échauffements de type foo-
ting et des fractionnés (allures
différentes) en course à pied,
natation ou vélo ;
• ne pas s’entraîner tous les
jours.
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anform !
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mars - avril 2017
forme
“C’est un sport qui ne coûte rien
mis à part un short. Et les jeunes
sont attirés par cette discipline
parce qu’elle est impressionnante.”
La pratique intensive et sérieuse
permet la métamorphose du corps.
“Le
street workout
m’a transformé
physiquement. Mais avoir un beau
physique, même si c’est appré-
ciable, n’est pas le but premier. Ce
sport nous pousse à aller plus loin,
à ne pas abandonner. Et tout cela
se répercute dans la vie de tous
les jours. Ça te sort de ta zone de
confort.”
DES PARCS DÉDIÉS
La pratique a beaucoup évolué. Au
début, ce sport se pratiquait avec
tous les éléments que les sportifs
pouvaient trouver dans la rue, les
parcs et autres parcours de santé
en plein air. Aujourd’hui, des entre-
prises spécialisées dans la fabri-
cation et la commercialisation de
mobiliers urbains se sont emparées
de la tendance. Elles proposent aux
collectivités des structures adap-
tées. C’est ainsi qu’une entreprise
d’aménagement de jardin d’en-
fants a proposé à la mairie du Ro-
bert, qui souhaitait renouveler ses
différents parcs de loisirs urbains,
la mise en place d’une structure
dédiée au
street workout
. C’est le
premier du genre en Martinique.
L’infrastructure située à Dillon, à
proximité du stade Pierre Aliker, sur
laquelle s’entraînent Nicolas et ses
amis, est une construction mobile,
qui a pour vocation de faire décou-
vrir ce nouveau sport. La ville des
Trois-Îlets devait recevoir sa struc-
ture fin février. Et de nombreuses
villes suivront…
COUPE DU MONDE
Depuis la création de la fédération
en octobre 2014, ses effectifs ne
cessent d’augmenter. Les dernières
compétitions “Opens Bar’z” réali-
sées en Martinique et en Guade-
loupe ont laissé entrevoir de réels
talents.
“Il ya vraiment un très, très
gros niveau. Je pense qu’on va
avoir très vite des jeunes qui vont
percer au niveau mondial. On a
déjà 5 ou 6 jeunes qui ont le niveau
international”
, indique le président
Jorick Rozand. Et, cerise sur le
gâteau, la fédération mondiale a
choisi la Guadeloupe pour la finale
de la coupe du monde. Elle se tien-
dra au mois de décembre 2017.
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©THOMASTHURAR