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OMS, à quoi tu sers ?
L’Organisation mondiale de la santé est la branche de l’ONU dédiée àla
santé. Elle a pour mission d’œuvrer pour
“amener tous les peuples du
monde au niveau de santé le plus élevé possible”
. Elle intervient dans la
prévention, des campagnes de vaccination (ex : variole, polio), la méde-
cine sociale, inscrivant la santé dans une globalité comprenant la lutte
contre la pauvreté, la gestion de l’eau et l’alimentation…
Santé
Pour l’OMS, la santé est un
“état de complet de bien-être physique, men-
tal et social et ne consistant pas seulement en une absence de maladie
ou d’infirmité ”.
Direction et fonctionnement
Sa directrice actuelle est le docteur Margaret Chan. L’OMSest dirigée par
une Assemblée de la santé, composée de 197états membres. Les votes
sont validés àla majorité des 2/3. Les décisions de l’Assemblée sont
mises en application par le Conseil exécutif, composé de 34membres
élus pour 3ans.
Réalisations
L’OMS agit dans de nombreux domaines : la lutte contre le Sida, la vac-
cination contre les maladies infectieuses, la recherche, contre les épidé-
mies, pour l’accès aux médicaments… mais elle entretient également
des données et informations essentielles dans la connaissance des
maladies, fléaux, épidémies, etc.
anform !
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Le ginseng rend fort
Le ginseng est une plante “adaptogène”. C’est-à-dire qu’il aide le corps
àrépondre aux agressions et déséquilibres.
Usages
Sa racine est récoltée puis séchée. On utilise les racines des plantes
âgées de plus de 4 ans. En phytothérapie, le ginseng est utilisé pour
lutter contre le stress, comme tonique général en cas de fatigue phy-
sique ou intellectuelle, et pour aider les convalescents àrecouvrer la
santé. Il a également la réputation de stimuler les défenses immuni-
taires, de traiter les troubles de l’érection et de contribuer au contrôle
de la glycémie (diabète de type 2).
Propriétés
Des études ont montré que les extraits de ginseng stimulaient certaines
cellules de l’immunité (lymphocytes) et les incitaient àproduire des
interférons (substances capables de neutraliser certains virus). Ces
extraits semblent également capables d’augmenter le taux de cortisol
dans le sang (hormone qui nous permet de réagir au stress)et d’inhi-
ber l’action de la prolactine (hormone qui diminue le désir sexuel chez
l’homme).
Dosage
L’OMS préconise une dose quotidienne de 0,5 à2 g de racines sé-
chées. Plutôt le matin.
Source : Extraits de
Le guide des plantes qui soignent
, éd Vidal, 2010.
Le curcuma contre l’anxiété
Le rhizome est connu sous différents noms : curcuma, safran des
Indes,
arrowroot
de l’Inde. En latin :
Curcuma longa
ou
Curcuma
domestica.
La plante est originaire d’Inde et d’Indonésie.
Usages
Son utilisation habituelle répond àde nombreux maux : ballonne-
ments, constipation, troubles digestifs, arthrose, douleur musculaire,
acné, chute des cheveux, psoriasis, herpès, bronchite, rhinite, toux
grasse, sinusite, règles absentes… En olfaction, elle est efficace
contre l’angoisse, le manque de confiance en soi, les idées noires,
la nervosité, les troubles du sommeil, le stress, le surmenage, la tris-
tesse.
Emploi
Ne pas utiliser pure sur la peau. Une dilution est fortement recom-
mandée car elle peut être irritante, voire allergisante. Par précaution,
réaliser un test cutané avant toute utilisation. L’HE de curcuma peut
être utilisée en cuisine, àraison d’une goutte après cuisson. En aro-
mathérapie, utiliser un diffuseur.
Précautions
Ne pas utiliser chez l’enfant de moins de 10 ans, les femmes en-
ceintes ou allaitantes, ainsi que les épileptiques.
Avec l’aide de
passeportesante.netanform !
anform !
Le médecin légiste
Il est le spécialiste de la médecine légale. Il intervient àla demande du
parquet, juge d’instruction, magistrat du siège (tribunaux). Son travail
consiste àfournir des éléments de preuve ou de compréhension après
un décès ou un accident. Son aide est précieuse dans l’apprentissage
des événements qui ont provoqué la mort. Notamment dans leur chro-
nologie. Il peut être appelé àtémoigner lors d’un procès.
Précaution
Pour pratiquer cemétier, il faut avoir le cœur bien accroché ! Pas évident
de découper des cadavres, de leur ouvrir les viscères, de pratiquer des
analyses chimiques sur le contenu d’un estomac…Toutefois, le légiste
ne pratique pas seulement sur des morts. Il peut par exemple être appe-
lé àse prononcer sur la capacité d’un individu àconduire. Il travaille en
intérieur, mais se déplace aussi sur les scènes de crimes, par exemple.
Formation
Ce métier nécessite de solides connaissances scientifiques et un esprit
de “détective”. Le légiste est donc d’abord médecin, formé au cursus
traditionnel (6ans), puis épreuves classantes (ECN, internat). Enfin, une
spécialisation en médecine légale (4 ou 5 ans dont des stages) qui
débouche sur un diplôme d’études spécialisées (DES) avec lequel le
candidat a accès au diplôme d’études spécialisées complémentaires
(DESC)en médecine légale et expertises médicales.