

août - septembre 2016
•
anform !
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prise sont des blocages assez universels.
D’autres blocages peuvent être plus per-
sonnels : la peur de l’avion, de l’hôpital,
des agressions, de la mort, de la sexua-
lité…
“Ce sont des erreurs d’aiguillage,
illustre Stéphanie Cuvelier. C
e n’est pas
nous et cela peut nous empêcher de vivre.
La PBApermet d’évacuer le blocage, tout
simplement.”
La PBA serait également
indiquée pour les affections psychosoma-
tiques, les problèmes de peau, de prise
de poids, de fertilité…
3 à 4 séances
Le praticien commence par prendre le
pouls du patient, allongé tout habillé, et
détermine, àl’aide d’une liste, les com-
binaisons à 5 points à activer pour le
rééquilibrer. Cette partie est accessible
à tous et peut être pratiquée chez soi.
Ensuite, le praticien travaille, toujours
avec le pouls, une liste plus importante
de blocages potentiels, son ressenti et
la verbalisation de celui-ci. Il pourra par
exemple demander :
“Est-ce que cela
vous est arrivé de vous sentir un peu
seul, pendant votre enfance ?” “Il
s’agit de verbaliser le blocage avec une
grande délicatesse puis de l’évacuer
sans chercher à l’expliquer”,
souligne
la praticienne.
“Normalement, tout cela
se fait en douceur. Si cela provoque une
réaction émotionnelle trop importante, je
réapplique le circuit à 5 points.”
Après la
séance, le praticien recommande àson
patient de ne plus y penser, de ne pas res-
sasser ce qui vient de se passer. Pour les
bébés et les enfants, une seule séance
suffit souvent. Pour les adultes, les prati-
ciens recommandent 3à4séances d’1 h
par an.
Pour aller plus loin : La liste des praticiens agréés par
l’Institut Delatte de psycho-bio-acupressure est dispo-
nible sur le site
psycho-bio-acupressure.com. Pour ap-
prendre la technique :
Cinq points, un point c’est tout !
De Pierre-Noël Delatte, éd Guy Trédaniel.