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anform !
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avril - mai 2016
Sacré parcours du
combattant que
d’apprendre à
responsabiliser son
enfant ! Le pédiatre
Michel Turquet livre
7 grands principes
pour mener parents
et progéniture à
la victoire.
Donnez-lui
Grandir
le sens des
responsabilités
PAR JULIE BOSSART
1
Fixer les limites
S’il y a un message primordial à
faire passer, c’est que, pour s’épanouir,
l’enfant a besoin de se sentir sécurisé.
Il faut lui donner un cadre clair et pé-
renne fixant les limites entre ce qui est
permis et ce qui est interdit. Tout inter-
dire, comme tout permettre, à l’origine
du phénomène de “l’enfant roi”, n’est
évidemment pas opportun. Une fois ce
cadre défini, il faut laisser l’enfant faire
ses propres expériences, tout en le sur-
veillant. Par exemple, s’il veut monter
à une échelle, il n’est pas utile de l’en
empêcher. Mieux vaut attendre qu’il
grimpe puis, lorsqu’il s’apercevra qu’il
ne peut pas redescendre, se manifester
pour l’aider.
2
expliquer et montrer
Une interdiction comme une per-
mission ne doit pas être gratuite, mais
expliquée. Dans le cas d’une interdic-
tion, si vous ne voulez pas que votre
enfant la vive comme une punition,
il faut lui expliquer simplement les
enjeux et les conséquences. Dans le
cas de la porte du four brûlante, vous
pouvez approcher sa main doucement
jusqu’à ce qu’il sente la chaleur. Enfin,
le meilleur moyen de le responsabiliser
c’est de donner soi-même l’exemple.
Exercice de rangement : dès que vous
rentrez à la maison, mettez les chaus-
sures dans le placard, les clefs dans le
sac, etc.
3
L'aider à s’exprimer
L’enfant accumule du vocabu-
laire dès 1 an et commence à struc-
turer son langage vers 2 ans. C’est à
cette époque qu’il faut commencer à
l’aider à s’exprimer. Pour les timides ou
les enfants uniques, l’école est souvent
le moment oùtout se débloque grâce à
l’apprentissage de la vie en collectivité.
© FUSE
nos
enfants