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anform !
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octobre - novembre 2015
ma
santé
Savez-vous…
Les cafards sont-ils nos amis ? Accepteriez-vous de vous faire implanter une puce NFC ?
Comment déclarer sa flamme ? Comment des fourmis tentent de sauver l’Amazonie ?
Des questions insolites et des réponses toutes aussi surprenantes.
L
orsdusalonIFAdeBerlin
(consacré aux nouvelles
technologies), Rainer Bock,
salarié d’une société de
cybersécurité, a accepté de
se faire implanter une puce
NFC (abréviation anglaise
de “communication en
champ proche”) sous la
peau. Grâce à cet implant
de la taille d'un grain
de riz, l'Allemand peut
désormais interagir avec
les équipements NFC qui
l’entourent : déverrouiller
son smartphone, ouvrir
une porte, allumer un
ordinateur, ou effectuer
un achat d’un simple
geste de la main. Il y aurait
environ 10 000 cyborgs
(humains ayant reçu une
greffe mécanique) dans
le monde. En France, des
“implant party” (concept
importé de Suède) voient
même le jour. Ces puces
pourraient bientôt servir
de moyen de paiement, de
titre de transport, de fichier
médical d'urgence en cas
d'accident…
… que les cyborgs
envahissent la planète ?
… qu’il vaut mieux déclarer sa flamme
par mail ou par SMS
Une étude menée par des scientifiques américains a établi que,
lorsqu'on cherche à déclarer sa flamme à quelqu'un, il est plus
efficace de le faire en envoyant un email ou un SMS qu'en appelant
directement la personne concernée. Les chercheurs ont en effet
comparé l'impact émotionnel des messages romantiques écrits et
oraux reçus par 72 personnes âgées de 18 à 34 ans. Les résultats
montrent que les messages romantiques envoyés par email ont
un impact émotionnel plus important sur le récepteur que les
messages vocaux, mais aussi que les messages écrits utilisent un
vocabulaire plus fort et plus réfléchi.
… que les koalas
pourraient
sauver l’homme
d’une MST ?
Le koala pourrait
détenir la clé pour guérir
l’homme des infections
à chlamydiae. Cette
maladie sexuellement
transmissible (MST) touche un grand
nombre de personnes et est souvent
associée à l’infertilité féminine.
”40 à
70 % des koalas présentent des traces
de chlamydiae. Celle-ci pouvant être
isolée dans de nombreuses parties
de l'appareil reproducteur masculin, y
compris les testicules où le sperme est
produit“
, explique l’Institut de santé et
d’innovation biomédicale du QUT de
Brisbane en Australie. Après 7 années
de travail, l’équipe a affirmé avoir
trouvé un vaccin.
“Nous avons réalisé
des tests sur des koalas en captivité
et ils semblent immunisés contre les
populations sauvages.“
Ils espèrent
que ces découvertes les mèneront, à
terme, à un vaccin pour l’être humain.