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octobre - novembre 2015

anform !

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En cas de risque

de trisomie, une

amniocentèse

est proposée aux

femmes enceintes.

Une procédure

invasive qui n’est

pas sans risque

pour la vie du

fœtus. Quelles

alternatives ?

PAR FRANÇOISE HALLEY

Vers la fin

de l’amniocentèse ?

Sans effraction

P

armi les anomalies chro-

mosomiques les plus fré-

quentes, la trisomie se tra-

duit par la présence d’un

chromosome supplémentaire sur l’une

des 23 paires du génome humain. La

plus connue étant la trisomie 21 ou

syndrome de Down.Des efforts sont mis

en œuvre pour permettre le dépistage

le plus précoce et le plus fiable possible

de cette affection.

stratÉGie actUeLLe

Le diagnostic de trisomie 21 peut être

posé pendant la grossesse grâce à

un dépistage combiné associant un

© istock

dosage des marqueurs sériques mater-

nels, une échographie fœtale et l’âge

de la mère. Le résultat de ces examens,

pris en charge par la Sécurité sociale,

est un risque évalué en probabilité.

Lorsque cette probabilité est élevée,

on vérifie le nombre de chromosomes

en établissant le caryotype de l’enfant

à naître. Cette méthode nécessite de

cultiver des cellules d’origine fœtale

qui sont prélevées dans le liquide am-

niotique via l’amniocentèse. Le risque

de perte fœtale consécutif au prélève-

ment de cellules par amniocentèse se

situe entre 0,5% et 1%. De plus, l’éta-

blissement du caryotype, bien qu’étant

ma

santé

•••