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octobre - novembre 2015

anform !

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psycho

ces femmes qui après avoir été des

belles-filles connaîtront peut-être aussi

les joies d’être des belles-mères. Pour

le bien-être de tous, que chacune y

mette du sien. Ces relations peuvent

être facilement simplifiées si au moins

une des deux y met du sien. Plus de

distance, plus de bon sens, moins de

préjugés, plus d’amour au moins pour

l’objet d’amour commun et aussi pour

soi-même.

trop de proximité augmente

le risque de conflit ?

Les femmes instaurent plus facilement

les relations sociales que les hommes.

Elles sont généralement les garantes

des relations avec la belle-famille. Ce

qui les pousse àplus de proximité. Elle

sont donc plus exposées au risque de

conflits. D’oùl’importance de l’instaura-

tion d’une distance suffisante. Pas trop

proche, mais pas trop éloignée. La qua-

drature du cercle ! Le mieux est de ne

se sentir obligée de rien et de faire en

fonction de ses envies ou disponibilités.

Astuces pour que

ça se passe bien

• Le jeune couple doit se

mettre d’accord sur le degré

d’intrusion des belles-fa-

milles. c’est à lui que revient

la gestion du foyer. Et c’est à

chaque membre du couple

de régler les conflits avec ses

parents respectifs.

• Il ne faut pas tout mettre sur

le dos de la belle-mère ou

des beaux-parents. c’est

au jeune couple de fixer

les limites.

“Ma maman est

tout pour moi. Elle a tous

les droits”

traduit trop de

proximité.

“Les décisions,

c’est nous qui les prenons.

Ensuite, nous en avisons nos

parents”

traduit des relations

plus saines.

• Des réunions de famille pour

parler de ses problèmes de

couple, c’est créer des condi-

tions favorables pour enveni-

mer le conflit et non le régler.

• Il est important que cha-

cun sorte de sa position de

victime pour ne pas ériger

les autres en persécuteurs.

Autrement dit, chacun doit

prendre ses responsabilités

dans des relations où il n’y a

malgré tout que des adultes !

© MoNkEY BUsiNEss

Belle-mère/belle-fille

ne sont pas obligées

de s’aimer

“Le sang est plus épais que l’eau”,

dit

le vieil adage anglophone. Autrement

dit, les relations de sang auraient une

priorité de fait. Et, comme sa famille,

on ne choisit pas sa belle-famille. On

s’aime ou on se s’aime pas. On peut

tout de même se respecter pour le bien-

être de tous. Donc, pas de culpabilité.

et les beaux-pères

avec leur gendre/belle-fille ?

Les beaux-pères et les gendres par-

viennent plus facilement à installer

entre eux la distance minimum. Et,

dans le pire des cas, l’objet d’amour

commun se chargera de les y aider

par ses qualités d’observation et de

communication. Entre beau-père et

belle-fille, la compétition (que l’on

pourrait craindre entre beau-père et

gendre)n’a pas lieu d’être. En effet, ils

ne s’identifient pas àdes compétiteurs

potentiels.