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août - septembre 2015
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Qu’est-ce que
le quotient intellectuel (QI) ?
C’est le résultat obtenu àdes tests
psychométriques. C’est un outil qui
permet de situer àun moment donné
l’efficacité intellectuelle d’un enfant ou
d’un adulte. C’est une évaluation des
capacités qui permet de comparer un
fonctionnement intellectuel avec une
population de référence, avec celui
d’une autre personne du même âge.
C’est un support et non une fin en soi.
Des erreurs d’interprétation
sont-elles possibles ?
Le psychologue doit être formé
et habilité àfaire passer des tests
d'efficience intellectuelle (tests
validés par les éditions du Centre de
psychologie appliquée). Le psychologue
va alors analyser les résultats obtenus et
formuler des hypothèses. La passation a
lieu àun instant “T”àun moment donné
du développement de la personne
concernée.
Ya-t-il plusieurs tests de QI ?
Il ya plusieurs types de tests
psychométriques. L’utilisation d’un
test plutôt qu’un autre va dépendre de
l’objectif défini lors du premier entretien.
Le Wisc-IV, dernière version actualisée,
est l’un des supports les plus utilisés.
©IStock , FUSE
3. Peut-on vraiment mesurer
l’intelligence ?
Malgré les critiques, la mesure du
quotient intellectuel est aujourd’hui
l’un des outils les plus largement
utilisés pour mesurer la capacité
intellectuelle. Les précisions de Joëlle
Cornélie, psychologue.
Pour les enfants âgés de 2,5ans à
7,5ans environ, on peut utiliser le
WPPSI. Ces deux échelles ont été créées
par le psychologue américain David
Wechsler.
Dans quelles situations
les utilisez-vous ?
Tout d’abord, il faut savoir que
l'autorisation parentale est obligatoire
pour faire passer des tests àdes enfants
mineurs. Il peut s’agir pour l’enfant de
contribuer àvalider un retard de ses
apprentissages, comme une précocité
évoquée, pour permettre l’orientation
scolaire la mieux adaptée. Pour l’adulte,
cela peut être un choix personnel,
une situation dans un contexte post-
traumatique… Dans tous les cas, il
apparaît nécessaire que la personne
concernée soit d’accord et “actrice
de la démarche”, qu’elle entende et
comprenne les objectifs des tests.
Ces tests de QI ne sont-ils pas limités ?
Aujourd’hui, les tests de QI sont
complétés par d’autres tests. Par
exemple, dans le cadre d’un bilan
psychologique global, on complétera le
test de QI par un test de personnalité.
Surtout, ces tests sont interprétés
et replacés dans un contexte
psychologique global.
Le QI a 1 siècle !
Il a été développé en
1905 par 2 Français, Al-
fred Binet et théodore
Simon. À la demande
du ministère de l’Ins-
truction publique, ils ont
mis au point une échelle
de mesure permettant
de détecter les élèves
ayant des difficultés sco-
laires. L’ancêtre du QI
était né ! c’est ensuite
William Stern qui, en
1905, employa le terme
de quotient intellec-
tuel. Si l’outil a très vite
rencontré un vif succès,
il a aussi été vivement
critiqué. Il ne rend pas
compte de la person-
nalité globale. Il fait es-
sentiellement appel aux
intelligences verbale et
logico-mathématique.
Il ne donnerait donc
qu’une idée approxima-
tive et limitée de l’intel-
ligence. oui, admettent
les spécialistes, mais,
même relative, la don-
née du QI est la moins
subjective qui soit. En
clair, on n’a pas encore
trouvé mieux !
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