

avril - mai 2015
•
anform !
43
Vers de nouveaux
traitements
Une équipe de chercheurs
de l'Institut Pasteur et de
l’Inserm a mis en évidence
des mécanismes jusqu'alors
inconnus pour expliquer la
réaction anaphylactique. on
croyait avant que la réaction
était provoquée par un
type d’anticorps appelé Ige
reconnaissant l’allergène
et présent à la surface de
cellules très rares (mastocytes
et basophiles). or, cette
équipe a montré chez l'animal
qu’un autre type d’anticorps
appelé IgG était nécessaire
au déclenchement de chocs
anaphylactiques. De plus,
ce sont d'autres cellules très
abondantes qui interagissent
avec ces anticorps IgG pour
induire le choc. Alors, IgG,
Ige, quelle différence ?
en fait, dans le scénario
“traditionnel”, la molécule
responsable de l'inflammation
est un messager bien connu
des allergiques : l'histamine.
Dans le “nouveau” scénario,
le responsable est un autre
messager... 1 000 fois plus
puissant ! Des résultats
très importants puisqu'ils
pourraient, s'ils sont confirmés
chez l'homme, ouvrir la voie
à de nouveaux traitements
plus ciblés.