

avril - mai 2015
•
anform !
39
Les traitements
•
Comme pour l’homme,
il faut commencer par équilibrer le
diabète le plus possible.
•
Mis à part cette surveillance, le
manque d’études rend les traite-
ments pratiquement inexistants.
Des médicaments, semblables à
ceux des hommes, ont été testés,
mais provoquent trop d’effets secon-
daires. Il n’existe pas encore d’étui
clitoridien ou de pompe génitale !
•
Heureusement, les lubrifiants se ré-
vèlent très efficaces contre la séche-
resse vaginale.
•
La musculation du périnée peut
contribuer à garder ou à restaurer
une lubrification.
•
“Les femmes ont beaucoup plus
de mal à parler de leurs troubles
sexuels. L’insuline, comme chez les
hommes, agit telle une infraction
dans leur sexualité”
, observe Natha-
lie Dudoret. Car la sexualité n’est
pas une prestation technique, mais
un échange qui inclut bien d’autres
facteurs : imagination, érotisme,
confiance, etc. L’approche psycho-
logique permettra à la patiente de
parler librement de sa sexualité avec
un professionnel, afin que confiance
et complicité remplacent
culpabilité et frus-
tration.