

avril - mai 2015
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anform !
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ma
santé
Les résultats de l’étude
DHEâge
, publiée en 2000,
ont fait monter en flèche les ventes de cette
hormone. Elle indiquait qu’un apport quotidien de
50 mg de DHEA pendant un an pouvait améliorer le
métabolisme osseux des femmes de plus de 70 ans.
Mais un an plus tard, des chercheurs français,
après avoir fait la synthèse de nombreux essais
cliniques en arrivent à cette conclusion que l’on ne
dispose pas, pour le moment, de preuves suffisantes
permettant de recommander la DHEA pour préserver
le capital osseux des femmes ménopausées. Les
partisans d’une supplémentation en DHEA disent
que celle-ci (lorsqu’elle est nécessaire) accroît la
densité osseuse, aussi bien chez l’homme que chez
la femme, en quelques mois. La DHEA jouerait un
rôle préventif contre l’ostéoporose.
Les os
Elle ralentit le vieillissement cutané, redonne sou-
plesse et éclat à la peau. Elle améliore l’hydratation
et l’épaisseur de la peau qui diminuent avec l’âge ;
elle favorise la cicatrisation et ralentit la dégradation
veineuse. Visiblement, la peau rajeunit. De plus, un
apport en DHEA (toujours si nécessaire) rend plus
efficaces les traitements esthétiques et cosmétiques
à base de vitamines anti-oxydantes (vitamines E et C
notamment).
La peau
La DHEA pourrait réduire la masse grasse et augmen-
ter la masse maigre. Lorsque nous prenons de l’âge,
en général, nous prenons aussi du poids et ceci se fait
en perdant du muscle au profit de la masse grasse.
Or, la DHEA semble avoir le pouvoir de s’opposer au
stockage de la graisse. Elle permet aussi de diminuer
l’appétit, ce qui est une bonne chose. Une étude,
menée par le Dr Dennis Villareal, montre qu’une dose
de 50 mg par jour pendant six mois diminue la graisse
sous-cutanée abdominale et la graisse au niveau des
viscères qui sont des graisses toxiques. Autre avan-
tage, elle relance les sécrétions d’insuline, l’hormone
qui évite le stockage du sucre sous forme de graisse.
Le poids
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