

K-tapes
Strapping
Le “strapping” est un moyen
de contention plus ou moins
souple qui s’utilise lorsque
l’on se fait une entorse,
certaines fractures ou accident
musculaire.
© STRAPPING DONJOY
© STOCKBYTE
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anform !
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mars - avril 2015
STrAPPINg
Depuis plus de 20 ans, sportifs
amateurs comme professionnels
utilisent des bandes adhésives
pour faire du “strapping”. Il s’agit
d’entrecroiser les bandes dans un
sens bien précis afin de limiter les
mouvements dangereux autour
d’une blessure. C’est un moyen de
contention plus ou moins souple
qui s’utilise lorsque l’on se fait
une entorse (cheville, genou ou
poignet), certaines fractures mais
aussi lorsque l’on est victime d’un
accident musculaire.En fonction de
l’entrecroisement et de l’élasticité
des bandes, la contention peut être
aussi rigide qu’un plâtre. On recon-
naît aujourd’hui plusieurs inconvé-
nients au strapping : troubles de
la circulation veineuse s’il est trop
serré, cicatrisation inefficace s’il est
trop souple,irritations de la peau ou
allergies…
forme
K-TAPES
Une autre technique de contention
musculaire, inventée par un chiro-
practeur japonais, le docteur Kenzo
Kaze, en 1973, a fini par séduire les
sportifs de haut niveau.Et depuis peu,
nous pouvons observer ces bandes de
scotch bleues,rouges ou couleur chair
dessiner des formes originales sur les
muscles galbés de nos athlètes préfé-
rés.Encore controversées, ces bandes
de kinésiologie ou “K-tapes” utilise-
raient les mouvements du corps pour
soigner des articulations lésées. En
coton, elles seraient plus fines et plus
légères que les straps ou les orthèses,
et ne gêneraient pas les mouvements
des sportifs. Imitant les propriétés de
la peau (poids, épaisseur, élasticité),
elles auraient un effet d’ouverture sur
les composants de celle-ci, favorisant
la circulation sanguine et le drai-
nage lymphatique, et diminuant les
œdèmes et les douleurs.
© KTAPES KINESIO