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anform !

janvier - février 2015

actu

Attention au Malathion

Les pulvérisations de Malathion ont démarré

le 18 novembre sur Cayenne, Kourou, Matoury,

Rémire-Montjoly et Saint-Laurent du Maroni.

Le produit neurotoxique avéré faisant l’objet

de fortes controverses, les populations concer-

nées sont incitées à prendre des précautions

avant le passage de la ”démoustiqueuse”.

GUYANE

Le bridge pour combler

les lacunes des écoliers en

mathématiques ? Une conven-

tion ministérielle encourage,

en effet, cette pratique comme

complément éducatif. Elle s’appuie

sur le fait que le bridge favorise, dès

le CM1, la réflexion et l’acquisition des

bases d’un raisonnement mathéma-

tique via les nombreuses opérations de

calcul mental et de déductions simples que

demande le jeu. 200 professeurs ont d’ores

et déjà été formés.

Meilleurs en maths grâce au bridge !

800 000

C’est le nombre de Français

concernés par la dénutrition.

La dénutrition est un état patho-

logique qui apparaît lorsque les

apports alimentaires sont insuf-

fisants pour couvrir les besoins

de l’organisme. Elle peut avoir

de graves conséquences sur la

santé (amaigrissement, retard de

cicatrisation, risque d’infection…).

Il s’agit d’une situation plus

fréquente que l’on ne l’imagine,

qui touche principalement les

personnes âgées.

Pourquoi tant de suicides

chez les

AMÉRINDIENS

?

C’est pour le découvrir et étudier

des solutions que la ministre des

Outre-mer, George Pau-Langevin,

a dépêché une mission sur place.

Le taux de suicides constatés sur

le Haut-Maroni atteint, en effet,

1 pour 200 habitants contre

1 pour 5 000 dans l’Hexagone.

Des équipes de psychiatres, pédo-

psychiatres et médecins sont

dépêchées sur place dans la

mesure du possible. Mais cette

population, estimée entre 7 et

10 000 personnes (sur 250 000),

est relativement difficile à cerner

et peut-être pas assez associée

aux décisions collectives, selon

la ministre. D’autres problèmes

peuvent entrer en compte,

comme l’éloignement des enfants

pour leur scolarité, les équipe-

ments publics quasi-inexistants,

le manque de moyens de santé,

ou de perspectives d’avenir, etc.

Le système visuel des plus

petits est encore en déve-

loppement. Ce qui le rend

plus vulnérable. C’est pour-

quoi l’Anses déconseille

l’usage de la 3D chez les

enfants de moins de 6 ans

et préconise un usage mo-

déré de 6 à 13 ans. Cette

technique de vision (avec

ou sans lunettes spéciales)

crée un décalage entre

l’objet vu et la réalité. C’est

au cerveau de s’adapter,

en ”déréglant les fonctions

oculaires”, ce qui abîme la

vue.

un danger pour la vue

3D