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anform !

janvier - février 2015

La parution de l’étude intitu-

lée

Connaissances, attitudes,

croyances et comportements

(KABP) face au VIH/SIDA et

à d’autres risques sexuels aux

Antilles et en Guyane, donne

l’occasion de s’interroger sur les

peurs qui persistent aux Antilles-

Guyane. Pour environ 60 % de la

population, le risque le plus redouté

reste le Sida (contre 13 % dans l’Hexa-

gone). Juste derrière arrive la peur du

cancer (56 %) et de la dengue (36 %). Plus

grave, cette peur du Sida continue d’entretenir des

idées fausses. Ainsi, 76 % des personnes interrogées

n’accepteraient pas de travailler avec un sidéen.

De

quoi

avons-nous

peur

?

GUYANE

Ébola :

3 volontaires

partent en Guinée

Dahbia, Yannick et Charlotte, tous trois infir-

miers du Centre médico-chirurgical de Kou-

rou ont rejoint le Centre de traitement Ébola

(CTE) de Macenta, en Guinée, géré par la

Croix-Rouge française. Ce centre est situé

dans l’un des principaux foyers de l’épidémie.

Yannick Ruaux, 26 ans, parti le 26 décembre,

a répondu à nos questions.

- Quelle préparation ?

Avant de nous rendre en Guinée Conakry,

nous sommes formés à Paris, au siège de la

Croix-Rouge française (CRF) sur la maladie et

les consignes de sécurité. Ensuite, nous par-

tons pour le centre de traitement Ébola (CTE)

de Macenta, géré par la CRF. Pour 36 jours.

À mon retour, début février, il faudra que

je respecte une période de quarantaine de

21 jours, temps maximal d’incubation du virus

(je devrai rester en France) avant de pouvoir

revenir en Guyane.

- Êtes-vous conscient des risques ?

Le risque est présent mais je n’ai pas peur.

On part avec la Croix-Rouge, une grosse struc-

ture internationale qui connaît parfaitement

ce type de maladies. C’est rassurant. Sur place,

tout est mis en œuvre pour notre sécurité.

J’avais rejoint la Guyane pour intégrer la CRF.

C’était mon souhait de m’inscrire dans une

démarche humanitaire. Quand la CRF a ouvert

son centre de Macenta, elle a lancé un appel à

candidature et j’ai répondu. La crise humani-

taire, c’est le cœur de mon métier d’infirmier.

Et si on ne fait rien, le virus va se propager.

- Qu’en pense votre famille ?

Elle me soutient à 100 %. Je sais qu’ils sont in-

quiets mais ils ne me le montrent pas. Je les ai

rassurés sur la sécurité et la surveillance. Aux

premiers signes de la maladie, on est rapatrié

dans un hôpital français. Finalement, peu de

soignants ont été contaminés et parmi eux,

peu sont décédés.

APPEL

AUX DONS

Pour mener à bien

la mission du Centre

de traitement Ébola,

la Croix-Rouge fran-

çaise lance un appel

aux dons. Vous pouvez

faire un don sur le site

www.croix-rouge.fr

.

C’est le nombre de patients qui respectent

scrupuleusement leur ordonnance.

”C’est

trop peu”,

affirment les médecins qui rap-

pellent que le non-respect d’une pres-

cription peut provoquer la résistance ou

la récidive de l’infection ou de la maladie.

1 sur 2

Bien choisir

ses emballages !

Plus de 8 consommateurs sur

10 pensent que les interactions

chimiques

entre

l’emballage

et son contenu sont un risque

pour la santé. Le verre est de loin

considéré comme le matériau

d’emballage le plus sûr pour les

boissons et les produits alimen-

taires par les consommateurs.

source : Étude insites.

Analyse du comportement

des consommateurs en matière d’emballage

et de sécurité alimentaires,

2014.

actu