novembre - décembre 2014
•
anform !
73
Vite
Il faut réagir dès les premiers signes de
la maladie. En effet,
“le chikungunya se
caractérise par une réplication virale très
importante, ce qui explique la brutalité de
la phase aiguë. Il faut donc agir au plus
vite pour freiner la propagation du virus
et longtemps pour l'éradiquer avant de
produire des anticorps.Sinon...plus dur
sera la rechute !”
, insiste Tristan Komorn.
Virus
Jusqu’à présent, les mécanismes moléculaires de
l’infection des cellules humaines par le virus du
chikungunya restaient peu connus. Cependant, des
chercheurs de l’Institut Pasteur, de l’Inserm et du
CNRS, viennent de réaliser une avancée importante.
Ils ont identifié un facteur spécifique de l’espèce
humaine impliqué dans la multiplication intracellulaire
du virus chikungunya. Ce facteur, nommé NDP52,
est une protéine présente dans les cellules ciblées
par le virus. Les chercheurs ont prouvé que chez
l’homme, NDP52 avait la capacité de se lier à une
protéine virale, nsP2, et que cette interaction favorisait
la multiplication du virus dans les cellules, et donc la
progression de l’infection par le virus du chikungunya.
En revanche, chez la souris, l’interaction NDP52-nsP2
n’est pas observée, et NDP52 ne favorise pas l’infec-
tion. Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives
pour la mise au point d’un meilleur modèle animal,
plus proche de l’homme.
Source : Institut Pasteur
Zèb a pic
Neurolaena lobata
est un
antiviral reconnu dont l’effica-
cité a été démontrée contre
la dengue et la grippe. Mode d’action :
inhibe les virus à ARNen empêchant la
fixation des virus sur la cellule. Àprendre
dès les premiers signes de la
maladie ! D'autant qu'il fait
baisser la fièvre (antipyré-
tique)et permet de limiter les
doses hépatotoxiques de
paracétamol.