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anform !
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novembre - décembre 2016
Vivre ses règles
Aux traditionnels
tampons et
serviettes
hygiéniques, de
plus en plus de
femmes préfèrent
les coupes
menstruelles,
serviettes lavables
ou éponges
de mer… Des
alternatives
écologiques !
Par FrÉDÉriQue Denis
au naturel
Le corps en saignant
E
n 2015, la campagne
d'un
ex-mannequin
amputé d'une jambe
à la suite d’un choc
toxique lié à l'usage des tampons,
provoque une polémique autour
des protections hygiéniques. De-
puis, la composition des tampons
et serviettes hygiéniques est poin-
tée du doigt. On y trouverait, selon
une enquête du magazine 60 mil-
lions de consommateurs, des rési-
dus de nombreux produits toxiques
(aluminium, alcools, additifs de
parfum, hydrocarbures et pesti-
cides...). Des substances pouvant
provoquer allergies ou irritations.
Dans la course à la serviette la plus
absorbante, les fabricants utilisent
des gels contenant des cristaux de
polyacrylate de sodium, de la vis-
cose artificielle, très absorbante,
et du coton blanchi par un procédé
qui laisserait des traces de dioxine
dans les tampons ! Des chercheurs
argentins de l'université de La Plata
affirment même que 85 % des tam-
pons contiennent du glyphosate, un
herbicide considéré comme “can-
cérigène probable” par l’OMS. Une
étude qui n’a cependant fait l’objet
d’aucune publication scientifique.
Si les teneurs observées restent
faibles, l’exposition est récurrente.
Une femme utilise en moyenne
10 000 à 15 000 produits mens-
truels dans sa vie, des milliards de
déchets pour la planète ! Ce qui en
pousse certaines à opter pour des
solutions plus naturelles.
Ma
sante