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anform !

septembre - octobre 2015

ma

santé

En cas de risque

de trisomie, une

amniocentèse

est proposée aux

femmes enceintes.

Une procédure

invasive qui n’est pas

sans risque pour la

vie du fœtus. Quelles

alternatives ?

PAR FRANÇOISE HALLEY

Vers la fin

de l’amniocentèse ?

Sans effraction

P

armi les anomalies chro-

mosomiques les plus fré-

quentes, la trisomie se

traduit par la présence

d’un chromosome supplémentaire

sur l’une des 23 paires du génome

humain. La plus connue étant la

trisomie 21 ou syndrome de Down.

Des efforts sont mis en œuvre pour

permettre le dépistage le plus pré-

coce et le plus fiable possible de

cette affection.

STRATÉGIE ACTUELLE

Le diagnostic de trisomie 21 peut

être posé pendant la grossesse

grâce àun dépistage combiné asso-

© IStock

ciant un dosage des marqueurs sé-

riques maternels, une échographie

fœtale et l’âge de la mère. Le résul-

tat de ces examens, pris en charge

par la Sécurité sociale, est un risque

évalué en probabilité. Lorsque cette

probabilité est élevée, on vérifie le

nombre de chromosomes en éta-

blissant le caryotype de l’enfant à

naître. Cette méthode nécessite de

cultiver des cellules d’origine fœtale

qui sont prélevées dans le liquide

amniotique via l’amniocentèse. Le

risque de perte fœtale consécu-

tif au prélèvement de cellules par

amniocentèse se situe entre 0,5 %

et 1 %. De plus, l’établissement