

janvier - février 2017
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anform !
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dez-vous, tous les 15 jours environ afin qu'il
puisse refaire les exercices et s'y entraîner. Il
ne faut pas que cela devienne une contrainte.
Àchaque séance, les exercices diffèrent. Le
but est d'être autonome rapidement. Il n'y a
pas besoin d'avoir un problème particulier
pour adopter la sophrologie. Cependant, pour
les enfants, les demandes les plus fréquentes
portent sur un manque de concentration à
l'école ou de confiance en soi, une hyperac-
tivité, des problèmes de sommeil. Chez les
adolescents, sur la préparation aux examens,
le stress, la prise de parole devant un public.
En situation concrète, l'enfant va repenser
et refaire ce qu'il a appris lors de la séance
(un exercice de respiration, de contraction et
relâchement, une visualisation, en respirant
profondément...).
Les enfants adorent !
Si la demande porte sur une situation de
stress, comme un examen, le sophrologue
propose par exemple à l'adolescent de faire
cette visualisation mentale :
“Je suis bien
préparé à l'examen, je ne transpire pas,
n'ai pas chaud, je suis serein, je sais faire
les exercices.”
Le jour J, il aura l'impression
d'avoir déjà vécu l'examen et saura se re-
mettre en situation de calme et de détente.
Lorsque le cerveau est en rythme alpha, tout
ce que l'on visualise s'y imprime et explique
le fait qu’on a l'impression de l'avoir déjà
vécu. Isabelle Fournier ajoute :
“J'ai fait
des séances à l'école et les enfants de 8
et 11 ans ont adoré... Ils découvraient cela
pour la première fois et étaient très récep-
tifs. En groupe, c'est très intéressant, plus
global. Les exercices se font à 2, 3 ou tous
ensemble. Il y a une émulation qui se crée et
on apprend ensemble à se relaxer, se recen-
trer sur soi-même, écouter son corps, s'inté-
rioriser, se calmer et être plus serein face
aux stress de situations réelles. C'est une
opportunité de faire découvrir la sophrologie
aux plus jeunes, car ils expérimentent une
approche de la relaxation et vont pouvoir
s'en servir tout au long de leur vie.”