

mars - avril 2011
n
anform !
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Par Natacha Maltaverne
Depuis une dizaine
d’années, la dentisterie
a fait de gros progrès.
Dans le domaine
des soins, avec une
meilleure qualité des
produits. Mais également
dans l’esthétique
avec l’utilisation de
nouvelles techniques de
reconstruction dentaire.
Présentation.
n
Le dentiste nouveau
est arrivé !
Roulette high tech
I
l y a quelques années, s’of-
frir un sourire éclatant était
un luxe. Les belles dents
blanches ont certes tou-
jours un coût, mais celui-ci
a légèrement diminué. Les
professionnels
constatent
une demande croissante en
matière d’esthétique. On peut
sans doute l’expliquer par le
fait que, dans nos sociétés
modernes, l’apparence prend
de plus en plus de place.
Cela tient sans doute davan-
tage aux progrès réalisés par
la dentisterie depuis plus
d’une dizaine d’années. Les
nouvelles technologies, plus
confortables pour le patient,
sont utilisées aussi bien pour
soigner une carie, effectuer
un implant ou carrément re-
construire une dentition.
Une meilleure
qualité de soins
Pour ce qui est des produits et
des instruments de soins, une
nette amélioration qualitative
est à noter.
“Pour soigner les
caries, nous utilisons beau-
coup moins d’amalgame d’ar-
gent (plombage). Nous lui pré-
férons des résines composites
adhésives dont l’évolution des
nanotechnologies a sans cesse
santé
ma
©iStockphoto
Le laser,
une roulette sans la
douleur ?
Fini la bonne vieille roulette qui a
fait frémir de nombreux patients.
Aujourd’hui, le laser permet de traiter
une dent, de nettoyer le tissu et de
mettre en forme la dent pour qu’elle
puisse recevoir un matériau de res-
tauration. C’est-à-dire faire le même
travail qu’avec la roulette, mais sans le
bruit, les vibrations, la fumée qui sort
de la bouche et, surtout, sans la dou-
leur, donc sans anesthésie. Aujourd’hui,
les dentistes français se situent dans
la moyenne des pays européens. On
estime que 2,5 % des professionnels
utilisent régulièrement le laser.