Previous Page  55 / 68 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 55 / 68 Next Page
Page Background

décembre - janvier 2017

anform !

55

3. Le confort

Sous le soleil des tropiques, on évite le

rouge très gras qui va filer sous l’effet de la

chaleur.Àl’

inverse,les lèvres desséchées

par les contrastes entre chauffage et froid

hivernal ont tout intérêt à se couvrir d’une

pellicule protectrice,dessous et dessus.

4. La tenue

Un pull chocolat avec une bouche fuch-

sia,c’est pas top ! Un rouge à lèvres rose

avec une robe rouge,ou un rouge vif avec

une tenue orange, ça pique les yeux... Si

on est tout en noir,le rouge réveille spec-

taculairement la tenue. Le petit plus ?

Assortir son rouge à un accessoire discret,

ou à ses chaussures.

5. L’équilibre

L’équilibre avec le reste du maquillage

est aussi

important.Si

la règle d’autrefois

(choisir entre maquiller ses yeux ou sa

bouche) s’est un peu assouplie, mieux

vaut quand même éviter le doublé yeux

charbonneux +bouche

incandescente.Et

surtout,avec un rouge à lèvres vif,on opte

pour un blush discret, à moins d’aimer

l’effet princesseWalt Disney !

Des œufs de fourmis !

Le rouge à lèvres, inventé il y a 5 000 ans

au Moyen Orient, était au départ fait

de des pierres semi-précieuses broyées

avec de la cire. On a ensuite utilisé des

algues, des mûres écrasées, de la moelle

de veau, ou encore un produit toxique

appelé cinabre. Le rouge de la reine

Cléopâtre contenait des cochenilles (un

colorant alimentaire rouge vif, encore

utilisé) broyées avec des œufs de four-

mis… Enfin, le rouge à lèvres, qui s’est

popularisé à partir du XV

e

 siècle, était

aussi bien utilisé par les femmes que par

les hommes …mais il est longtemps

resté synonyme de prostitution.

© ISTOCKPHOTO