

décembre - janvier 2017
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anform !
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3. Le confort
Sous le soleil des tropiques, on évite le
rouge très gras qui va filer sous l’effet de la
chaleur.Àl’inverse,les lèvres desséchées
par les contrastes entre chauffage et froid
hivernal ont tout intérêt à se couvrir d’une
pellicule protectrice,dessous et dessus.
4. La tenue
Un pull chocolat avec une bouche fuch-
sia,c’est pas top ! Un rouge à lèvres rose
avec une robe rouge,ou un rouge vif avec
une tenue orange, ça pique les yeux... Si
on est tout en noir,le rouge réveille spec-
taculairement la tenue. Le petit plus ?
Assortir son rouge à un accessoire discret,
ou à ses chaussures.
5. L’équilibre
L’équilibre avec le reste du maquillage
est aussi
important.Sila règle d’autrefois
(choisir entre maquiller ses yeux ou sa
bouche) s’est un peu assouplie, mieux
vaut quand même éviter le doublé yeux
charbonneux +bouche
incandescente.Etsurtout,avec un rouge à lèvres vif,on opte
pour un blush discret, à moins d’aimer
l’effet princesseWalt Disney !
Des œufs de fourmis !
Le rouge à lèvres, inventé il y a 5 000 ans
au Moyen Orient, était au départ fait
de des pierres semi-précieuses broyées
avec de la cire. On a ensuite utilisé des
algues, des mûres écrasées, de la moelle
de veau, ou encore un produit toxique
appelé cinabre. Le rouge de la reine
Cléopâtre contenait des cochenilles (un
colorant alimentaire rouge vif, encore
utilisé) broyées avec des œufs de four-
mis… Enfin, le rouge à lèvres, qui s’est
popularisé à partir du XV
e
siècle, était
aussi bien utilisé par les femmes que par
les hommes …mais il est longtemps
resté synonyme de prostitution.
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