

Cependant, en cas d’ulcère variqueux,
inflammatoire, infectieux, ou de gros
problèmes cardiaques et rénaux, la
pressothérapiene doit pas être utilisée.
Moment de détente
Les grandes bottes s’utilisent pour les
jambes, les manchons pour les bras. Il
existe aussi des ceintures abdominales
et thoraciques. Par séquence, l’enve-
loppe se gonfle et se dégonfle.
“C’est
cette compression que ressentent les
patients. En fonction de leur sensibilité
et de leur pathologie, ils peuvent avoir
des sensations plus ou moins confor-
tables. Certains ont de petits œdèmes
des membres inférieurs et vont trou-
ver ce phénomène particulièrement
agréable. Pour beaucoup, c’est un vrai
moment de détente. Je leur glisse un
coussin chaud sous la nuque, je baisse
la luminosité et quand ils sortent, ils
se sentent bien. Alors que d’autres
peuvent ressentir une vraie compres-
sion et parfois même une sensation à
peine supportable. Il est donc impor-
tant pendant la séance, qui dure entre
30 et 45 min, d’être à l’écoute de son
patient.”
Selon le stade de la patholo-
gie, certains feront une douzaine de
séances, d’autres seront suivis toute
l’année, dans le seul but d’améliorer
leur confort de vie.
Technique ancienne
“Je suis diplômée depuis 15 ans et
déjà, au début de ma carrière, les ca-
binets de l’Hexagone utilisaient cette
technique. Certes avec des appareils
aujourd’hui obsolètes sans alvéoles,
sans pression séquentielle, mais le
système existait déjà. Depuis, son effi-
cacité s’est renforcée.”
Désormais, la
pressothérapie est même proposée
dans les salons d’esthétique pour com-
battre la cellulite.