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anform !
•
avril - mai 2016
ma
santé
C’est gonflé !
La pressothérapie,
ça me botte !
Idéale pour les
personnes qui
souffrent de jambes
lourdes, de rétention
d’eau, de varices,
la pressothérapie
soulage et complète
les actions manuelles
du kinésithérapeute.
PAR MARIE-FRANCE GRUGEAUX-ETNA
U
tilisées dans les centres
de remise en forme et par
de nombreux kinésithéra-
peutes, ces bottes de sept
lieues ont de quoi faire sourire. Leur
mode de fonctionnement est simple :
les alvéoles dont elles sont pourvues se
remplissent d’air et exercent des pres-
sions multiples sur la partie à traiter. La
compression se fait toujours de la partie
distale (le pied)vers la partie proximale
(le haut de la cuisse) pour respecter
le sens du flux lymphatique et du flux
veineux, de manière séquentielle.
“Au
cabinet,
explique Sylvaine Goutines-
Orgaer, masseuse-kinésithérapeute,
la
pressothérapie s’utilise en complément
du drainage lymphatique, le plus sou-
vent pour favoriser la résorption d’un
œdème. La main du professionnel sera
toujours plus performante que la ma-
chine, notamment pour insister sur les
zones sensibles. Voilà pourquoi cette
technique vient seulement en complé-
ment, pour “finir” le travail.”
RÉTenTiOn D’eau
La pressothérapie est généralement
utilisée pour traiter les insuffisances
veineuses, pour soulager les patients
qui souffrent de varices, de lymphœ-
dèmes ou de jambes lourdes.
“Lorsque
le système lymphatique n’est plus
capable d’assurer sa fonction, lorsque
se produit un phénomène de rétention
d’eau, nous intervenons. La plupart de
nos patients se manifestent dès qu’ils
éprouvent de la gêne, notamment à
se déplacer. Notre rôle est de les sou-
lager et la pressothérapie nous aide.”