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anform !

juillet - août 2015

Aspirine, ibuprofène...

Ils trônent dans

l'armoire à pharmacie

familiale. Pourtant, si

les anti-inflammatoires

non stéroïdiens se

montrent très efficaces

contre les douleurs, ils

peuvent entraîner des

effets indésirables...

surtout dans nos

régions !

PAR ANNE DEBROISE

J'en prends ou pas ?

quels risques ?

ma

santé

A

spirine,

ibuprofène,

diclofénac... Les anti-

inflammatoires

non

stéroïdiens (AINS) sont

couramment utilisés pour lutter contre

la douleur. Ils sont notamment pres-

crits en cas de mauxde tête, de rage

de dents, d'états grippaux, de cour-

batures, de règles douloureuses ou

de rhumatismes, ou après une opé-

ration chirurgicale... Beaucoup sont

disponibles sans ordonnance, si bien

que l'on a tendance àen consommer

pour un oui ou pour un non. S'ils sont

efficaces, ces médicaments n'en sont

pas pour autant anodins. Pris réguliè-

rement, ils agressent le système diges-

tif et augmentent le risque de maladie

cardio-vasculaire. Ils peuvent même

favoriser la dengue hémorragique. Ils

doivent donc être utilisés en connais-

sance de cause.

contRe

LeS inFLaMMationS

Mais pas question de les bannir de

notre pharmacopée pour autant. Car

les anti-inflammatoires non stéroïdens

sont efficaces pour lutter contre les

symptômes désagréables et doulou-

reux des inflammations. Comment

fonctionnent-ils ? Lors d'une infection,

d'une blessure, ou après une opéra-

tion chirurgicale, l'organisme entre-

prend de se défendre et de se réparer

par un processus inflammatoire : les