©moNkeY busINess
54
anform !
•
juillet - août 2015
Aspirine, ibuprofène...
Ils trônent dans
l'armoire à pharmacie
familiale. Pourtant, si
les anti-inflammatoires
non stéroïdiens se
montrent très efficaces
contre les douleurs, ils
peuvent entraîner des
effets indésirables...
surtout dans nos
régions !
PAR ANNE DEBROISE
J'en prends ou pas ?
quels risques ?
ma
santé
A
spirine,
ibuprofène,
diclofénac... Les anti-
inflammatoires
non
stéroïdiens (AINS) sont
couramment utilisés pour lutter contre
la douleur. Ils sont notamment pres-
crits en cas de mauxde tête, de rage
de dents, d'états grippaux, de cour-
batures, de règles douloureuses ou
de rhumatismes, ou après une opé-
ration chirurgicale... Beaucoup sont
disponibles sans ordonnance, si bien
que l'on a tendance àen consommer
pour un oui ou pour un non. S'ils sont
efficaces, ces médicaments n'en sont
pas pour autant anodins. Pris réguliè-
rement, ils agressent le système diges-
tif et augmentent le risque de maladie
cardio-vasculaire. Ils peuvent même
favoriser la dengue hémorragique. Ils
doivent donc être utilisés en connais-
sance de cause.
contRe
LeS inFLaMMationS
Mais pas question de les bannir de
notre pharmacopée pour autant. Car
les anti-inflammatoires non stéroïdens
sont efficaces pour lutter contre les
symptômes désagréables et doulou-
reux des inflammations. Comment
fonctionnent-ils ? Lors d'une infection,
d'une blessure, ou après une opéra-
tion chirurgicale, l'organisme entre-
prend de se défendre et de se réparer
par un processus inflammatoire : les