

66
anform !
•
janvier - février 2015
ma
santé
… que l’infidélité des femmes
serait génétique ?
Il s’appelle AVPRIA. Et ce gène
serait responsable de l’infidélité
chez la femme. En effet, a priori, la
reproduction pousse les hommes à
multiplier les conquêtes alors que les
femmes, limitées par leur période de
reproduction et le nombre de leurs ovules,
n’auraient besoin que d’un mâle. Toutefois, cer-
taines femmes cherchent d’autres reproducteurs.
D’où la question posée par cette étude menée
sur plus de 7 000 individus. Pour le Dr Brendan
Zietsch, chercheur en sociologie à l’Université de
Queensland, la réponse se situe dans ce gène.
Savez-vous…
L'infidélité est-elle génétique ? Savez-vous qu'il existe des chemises intelli-
gentes ? Des questions insolites et des réponses tout aussi surprenantes.
… que votre chemise pourra alerter
les secours en cas d'accident ?
TECHNOLOGIE
Imaginez un tee-shirt ou une chemise qui recueillerait des
informations sur votre état de santé et les transmetrait,
par wifi ou téléphone portable, à votre médecin. En cas
d’accident, votre chemise préférée pourrait même avertir
le Samu et vous sauver la vie. Ce gadget de télésurveil-
lance que vient d’inventer une équipe québécoise risque
de révolutionner votre garde-robe dans les années qui
viennent. Les capteurs, intégrés dans la fibre du tissus,
mesurent le taux de glucose, le rythme cardiaque, l’activité
cérébrale, les mouvements, et donnent ses coordon-
nées géographiques. Reste un “petit détail” à régler. Les
chercheurs ne sont pas encore sûrs que ce tissus passe à
la machine...
Une tête pèse en moyenne de 4,5
à 5,5 kg. Inclinée à 15 degrés vers
l’avant, la force exercée sur les
cervicales correspond à un poids de
12 kg. Inclinée à 60 degrés, ce poids
monte à 27 kg ! Un tel poids répété
de 2 à 4 h par jour aura des consé-
quences sur les cervicales. Or, nous
sommes des milliards à pianoter des
textos dans de mauvaises positions.
C’est donc toute l’espèce humaine
qui risque, dans une ou deux géné-
rations seulement, de voir apparaître
les changements morphologiques.
D’autant que la bonne position (tête
droite dans l’alignement du dos),
lorsqu’elle est adoptée, entraîne une
élévation de production de testosté-
rone et de sérotonine (hormone du
sommeil), une diminution de cortisol
(stress), les chercheurs estiment que
les textos pourraient également
modifier notre tempérament. Nous
nous sentirons moins puissants et
serons moins tolérants.
… que les textos
vont changer la forme
de notre cou ?
SOCIÉTÉ