

janvier - février 2015
•
anform !
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… que “marchande de
câlins” est un nouveau
métier ?
Elle s’appelle Samantha. Cette jeune femme
de 30 ans propose un catalogue d’une cin-
quantaine de positions. Non, il ne s’agit pas
de kamasutra, encore moins de prostitution.
Mais très sérieusement d’une boutique de
câlins. Et ça cartonne. Plus de 10 000 rendez-
vous ont été pris dès l’ouverture. Les gens
viennent chercher un peu de tendresse, un
moment d’intimité en tout bien tout hon-
neur, du réconfort... bref, un peu d’humanité.
Le concept est simple et, pour le garantir,
Samantha filme toutes les séances. Ainsi, pas
de dérapage possible. Samantha reçoit à
Portland (USA), à 1 dollar la minute, dans son
lit, dans un décor choisi par le client, beau-
coup de femmes, mais aussi des hommes
de tous âges. Au catalogue, aussi, quelques
options : main dans la main, caresse des che-
veux... Submergée par son succès, Samantha
forme à son tour des câlineuses profession-
nelles susceptibles de la seconder dans des
boutiques franchisées qui ouvriront bientôt.
Un bon gros câlin, ça fait du bien !